100 jours des médias fermés : ‘’C’est un coup dur pour la démocratie’’, dixit Sékou Jamal Pendessa
Depuis plus de 100 jours, plusieurs groupes de presse sont fermés en Guinée. Espace-Sweet FM du groupe Hadafo médias, Djoma médias, Groupe Fréquence médias (GFM), ont vu leurs agréments retirés par les autorités de la transition, à travers le ministre de l’information et de la communication.
Cette décision jugée à la fois radicale et injuste, impacte plus de 700 emplois directs. Face à cette situation, notre rédaction a donné la parole ce vendredi 30 août 2024, à Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG).
Dans son intervention, Sékou Jamal Pendessa dénonce ce qu’il qualifie de « coup dur pour la démocratie » et de « 100 jours d’obscurantisme sous le CNRD ». Il critique l’escalade de l’injustice qui a débuté en novembre avec le brouillage des chaînes de télévisions et le retrait de certains médias sur les bouquets Canal + et Star Times. Pour Pendessa, ces 100 jours incarnent une période de grandes difficultés, d’humiliation pour les familles, de destruction d’emplois et de foyers pour les hommes de médias.
‘’Je dirais 100 jours d’injustice accentuée, 100 jours de galère, 100 jours d’humiliation pour les pères et mères de familles, 100 jours de destruction d’emplois et de foyers, parce que ces décisions ont contribué à détruire certains foyers, dont certaines femmes n’ont pas pu tenir’’, a-t-il déclaré.
Poursuivant, il souligne que cette crise a eu des répercussions graves sur l’avenir des enfants des journalistes. Car selon lui, certains enfants ont été contraints de quitter l’école en cours d’année, en raison du déplacement forcé de leurs familles.
‘’Ces 100 jours de destruction d’avenir, ont détruit l’avenir des enfants des journalistes. Certains ont été obligés de quitter l’école en cours d’année, parce que leurs parents étaient contraints de changer de domiciles à la suite de leurs expulsions.
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