« Au lieu d’une expropriation c’est une spoliation qui a dépossédé CELLOU Dalein de son bien ». (Me A. Diallo)
Contrairement à ce qui avait été annoncé par certaines sources, ce n’est pas le président de la Transition qui a dirigé la cérémonie de lancement de travaux de construction d’une école. C’est plutôt le Ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, qui l’a dirigée.
Néanmoins, nombre de commentateurs se demandent « ce qui se cache derrière cette précipitation. Est-ce c’est d’une école qu’il fallait sur ce site ? Est-ce qu’il ne fallait pas plutôt construire des immeubles pour loger des enseignants, des soignants, pas seulement sur le site de l’ancienne maison de Dalein, mais également sur les autres bâtiments appartenant à l’état. Ce qui ferait du v=coin une cité administrative. En tout cas, ce que les nouvelles autorités ont fait avec Dalein est injuste. Il fallait laisser la Justice faire son travail comme le dossier y est introduit bien avant la destruction de la maison« .
Pour sa part, l’avocat Me Amadou Diallo, ancien député de l’UFDG, indique que « lorsqu’un Etat veut construire une école sur la propriété privée d’un citoyen, il engage une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique qui implique toujours une indemnisation juste et préalable, conformément au Code foncier et domanial. Au lieu d’une expropriation c’est une spoliation qui a dépossédé CELLOU Dalein de son bien. C’est totalement illégal et immoral. CDD ne se serait jamais opposé à une procédure régulière d’expropriation pour cause d’utilité publique« .
Pour un cadre de l’UFDG, « souhaitons seulement que le CNRD organise des élections libres, transparentes, inclusives. Nul autre ne pourrait les gagner que Cellou Dalein Diallo. Nous souhaitons que la CRIEF fasse correctement son travail. Nous souhaitons également qu’il y ait un tribunal pour examiner les cas de crimes de sang… je ne sais pas quel officier pourra échapper car de nombreux guinéens ont été tués ou blessés par les forces militaires et paramilitaires qui, si elles avaient été républicaines, n’auraient pas accepté les ordres de massacres dictés par le pouvoir. C’est vrai que les forces spéciales du Colonel Mamadi Doumbouya ont été républicaines le 5 septembre 2021. Mais avant, l’étaient-elles ? »