Brice clotaire Oligui ou l’homme du système Bongo qui veut se redorer en alexitère sans pareil (Par Aboubakr)
Coup de tonnerre au Gabon lorsqu’un 30 Août 2023, un certain Brice non pardon (Briseur) d’un pouvoir qu’il a longtemps servi et à qui il doit bien ce destin hasardeux de chef de garde à premier citoyen gabonais, clotaire ou cloche annonciatrice d’une libération sans contenu et jamais vécue nulle part ailleurs dans le monde tellement le modèle est unique un peu comme un plat de tchêp Sénégalais sans ses ingrédients, enfin Oligui qui foisonne la logique d’une redevabilité éternelle à un peuple qui était abandonné et oublié par ses dirigeants. (Rires)
Bon allons-en aux ingrédients qui ont conduit à une libération que clame haut et fort la majorité d’un peuple qui sans ambages vie dans une paupérisation tranditionnallisée.
Alors, Brice Clotaire Oligui Nguema, ancien chef de la Garde républicaine gabonaise, incarne aujourd’hui la figure paradoxale du putschiste désireux de se réinventer en leader providentiel. Issu du sérail du pouvoir et au goût acéré de celui-ci, il a longtemps été un rouage essentiel du système Bongo, symbolisant la continuité de l’autoritarisme au Gabon. Son ascension, marquée par un coup d’État contre Ali Bongo en 2023, a déstabilisé la scène politique gabonaise et suscité des interrogations quant à ses véritables intentions. Fait notable, ce putsch a été le seul en Afrique récemment à ne pas être condamné par Paris, soulignant la proximité historique d’Oligui Nguema avec la France et les intérêts néocoloniaux qu’elle représente.
Un an après, où en est-on ?
En tant qu’homme du système Bongo, Oligui Nguema a navigué dans les cercles du pouvoir pendant des décennies, profitant de la proximité avec la famille présidentielle pour se hisser au sommet de la hiérarchie militaire. Cette proximité, loin de le discréditer, lui confère paradoxalement une légitimité aux yeux de ceux qui voient en lui un garant de la stabilité dans un contexte de transition incertaine. Toutefois, pour se distancier de l’image de simple continuateur du régime Bongo, Oligui Nguema s’efforce de se redéfinir en alexitère comme un chef exceptionnel qui saurait guérir les maux du Gabon avec une autorité incontestée. Pourtant, son refus de se départir du néocolonialisme français et son attachement à une culture anti-panafricaine soulèvent des doutes sur la sincérité de ses ambitions réformatrices.
Dans ses discours, Oligui Nguema adopte un ton réformateur, promettant la rupture avec les pratiques népotiques et la gouvernance clanique qui ont marqué l’ère Bongo. Il se présente comme l’homme capable de redresser le Gabon, de rétablir la justice et de moderniser l’État. Cependant, la question demeure : peut-il vraiment se transformer en un alexitère sans précédent, ou n’est-il qu’un avatar du même système qu’il prétend vouloir transcender ? Sa proximité avec la France et son incapacité à rompre avec les paradigmes néocoloniaux renforcent l’idée qu’il pourrait être plus un gardien des intérêts occidentaux qu’un véritable libérateur pour le peuple gabonais.
Oligui Nguema, conscient des attentes, tente de réécrire son rôle en leader du changement tout en restant ancré dans les structures qui l’ont porté au pouvoir. Ce double jeu, entre rupture et continuité, soulève des doutes sur sa capacité à incarner réellement le renouveau qu’il promet.
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