Pour des élections transparentes, Aliou Condé suggère la suppression des CACV
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Le Secrétaire général de l’UFDG et ancien Ministre des Transports, Aliou Condé, invité hier à l’émission ‘Mirador’ de FIM FM, « la suppression pure et simple des CACV » serait une des principales solutions.
Il a expliqué que l’UFDG et l’ANAD, coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo ont « demandé la suppression pure et simple des CACV puisque c’est ce que nous avons fait en 2020 (élection présidentielle du 18 octobre, ndlr). A partir du bureau de vote, on fait le vote sur place, le dépouillement est fait, tout le monde signe avec signature électronique et sur place soit sur ordinateur ou sur une tablette, on saisit toutes les données du résultat et ce document est envoyé à tous les candidats, à la justice, à l’OGE et à la synergie des radios« .
Poursuivant, il a indiqué qu’à ce niveau « il y a un logiciel qui doit être au niveau de l’OGE au fur et à mesure que les résultats rentrent. L’addition se fait automatiquement et vous avez les résultats la nuit ou le lendemain de l’élection. Et puis, il n’y a plus de problème. C’est ce qu’on a fait (le 18 octobre 2020, ndlr) et on (le gouvernement) a cru qu’on avait des choses, on avait nos fiches et on est venu, on a cassé nos bureaux alors que les résultats étaient dans les nuages, c’étaient à l’étranger« .
Ils ont de bonnes idées mais, malheureusement ils commettent des erreurs bien souvent
Pour un commentateur, « à l’ANAD, donc à l’UFDG, ils ont de bonnes idées mais, malheureusement, ils commettent des erreurs bien souvent. C’était le cas lorsqu’ils proclamé l’élection de Cellou Dalein Diallo, le 19 octobre. Ils auraient donné des résultats en leur possession sans déclarer leur victoire. Avec la junte, ils commettent des erreurs. Ils devaient répondre aux courriers du Ministre Mory Condé. Le chronogramme que leur a transmis ce Ministre aurait dû avoir une réponse écrite prouvant comment toutes les 10 étapes pourraient pourraient se faire en seulement 12 à 15 mois. Regardez ce que le FNDC a fait… c’est clair« .
« Aussi, poursuit ce commentateur, depuis un certain temps, l’UFDG opère en mode défense. Il faut qu’elle parte en mode attaque. Qu’elle démontre que les crises sociopolitiques ne sont pas le fait des opposants, mais beaucoup plus du système sociopolitique hérité du premier régime, avec son système de parti/État. Ce sont les cadres de ce système qui ont aidé Alpha Condé à voler l’élection présidentielle de 2010, puis l’ont aidé à le conserver, ont préparé le coup d’État constitutionnel du 22 mars 2020 et de la présidentielles du 18 octobre 2020. Parce qu’elle est capable d’imposer un calendrier de la transition, avec l’UFR et le FNDC, l’ANAD doit changer de stratégie« .
Selon un acteur politique, « après les tournées des conseillers nationaux, majoritairement choisis par les nouvelles autorités, à travers le pays, le CNRD est encouragé par ces derniers à confisquer le pouvoir. Donc il faudrait que les forces vives agissent en commun pour faire rectifier le tir. Il faut qu’elles organisent des séances d’information pour expliquer aux populations le refus du pouvoir d’un dialogue sincère pour trouver les voies et moyens pouvant mener à transition réussie, des élections inclusives, transparentes et pacifiques« .