« Aucune dictature ni civile ni militaire ne sera désormais tolérée en Guinée ». (*)
En effet, en affirmant à l’article 8 alinéa 1er de la Charte de la Transition que les libertés et droits fondamentaux sont reconnus, le CNRD se prend à son PROPRE PIÈGE .
Le droit de manifester fait partie des libertés et droits fondamentaux du citoyen. Ce droit n’ayant pas expressément supprimé, les citoyens peuvent l’exercer conformément aux dispositions du Code pénal. Du point de vue juridique il n’y a donc aucune difficulté .
Il existe des acquis démocratiques que les guinéens ont obtenus de haute lutte. Aucun régime y compris militaire ne peut les remettre en cause. Le combat pour la préservation de ces acquis prendra le temps qu’il prendra et coûtera probablement ce qu’il coûtera, mais il sera couronné de succès. Aucune dictature ni civile ni militaire ne sera désormais tolérée en Guinée.
Le premier facteur qui inspire la confiance à un dirigeant est le respect de la loi et de ses engagements et non l’intimidation. C’est l’exemplarité et non une démonstration de force ou des menaces. Les citoyens guinéens engagés dans la lutte pour la démocratie ne laisseront pas impressionner par un communiqué émanant d’une nébuleuse.
La lutte continue et ne prendra fin que lorsque les ennemis de la démocratie et de l’État rendront les armes.
SEKOU KOUNDOUNO
RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC
MEMBRE DU RÉSEAU AFRIKKI NETWORK