Cellou Dalein Diallo appelle à la mobilisation pour « exiger la libération de Cellou Baldé et de tous les acteurs politiques et de la société civile illégalement détenus ».
Suite à l’arrestation de Cellou Baldé, ancien député uninominal de Labé et toujours responsable des fédérations UFDG de l’intérieur, le leader du parti, Cellou Dalein Diallo a dénoncé ce que ses camarades ont qualifié d’arrestation « dans des conditions illégales, sans convocation ni mandat, viole de manière flagrante, les droits et libertés fondamentaux du citoyen ainsi que les dispositions du code de procédure pénal« .
Dans son post, Cellou Dalein Diallo écrit : « C’est avec indignation que j’ai appris le kidnapping ce lundi de Cellou Baldé, ancien Député et Coordinateur des Fédérations UFDG de l’intérieur, par des gendarmes qui l’ont conduit à la Direction Générale des Investigations Judiciaires (DGIJ). Cette autre arrestation confirme s’il en était besoin la détermination de la junte guinéenne à faire taire tous ceux qui dénoncent ses dérives ou qui militent pour un dialogue crédible et une durée raisonnable de la Transition. Mobilisons-nous tous pour exiger la libération de Cellou Baldé et de tous les acteurs politiques et de la société civile illégalement détenus».
Selon certaines sources, « les nouvelles autorités guinéennes pourraient bien, si les sanctions de la CEDEAO tombent, procéder à l’arrestation de nombreux responsables des forces vives, notamment des leaders politiques du quatuor (ANAD, CORED, FNDC- Politique et RPG AEC) qui les empêchent de réaliser leur plan de confiscation du pouvoir. Mais, elles ne comprennent pas qu’elles courent à leur perte. Ce que la Communauté internationale veut, nul ne peut s’y opposer. Surtout quand les 5 membres permanents des Nations-Unies appuient la démarche de la CEDEAO« .
Pour un commentateur, « il faudrait bien qu’un des points de la médiation de la CEDEAO soit consacré à ces kidnappings et exil forcé de leaders et membres des forces vives… Il faut que la communauté internationale fasse comprendre au CNRD et à leurs alliés civils comme les Faya Millimono, les Elie Kamano, Lansana Kouyaté, Makalé Traoré, Bah Oury, Siaka Barry, etc. qu’il y a une ligne à ne pas franchir. Il faut qu’ils nous aident à rectifier cette gouvernance avant que le pays ne balance dans une crise plus profonde« .