Le FFSG estime possible une transition d’une durée minimale de 11 mois et maximale de 16 mois
Le Forum des Forces sociales de Guinée (FFSG) estime possible une transition d’une durée minimale de 11 mois et maximale de 16 mois. Ses dirigeants vont-ils le démontrer aux autres leaders des forces vives, notamment ceux du quatuor, pour qu’ensemble, ils fassent des propositions au CNRD du Colonel Doumbouya et son gouvernement, au Président en exercice de la Cedeao et au Médiateur Thomas Yayi Boni ?
Le coordinateur du FFSG, Abdoul Sacko estime que « la délocalisation du lieu du dialogue, comme ce fut le cas de 2009, me semble être très très objective« . Cette idée d’organiser certaines rencontres du cadre du dialogue à Bissau, chez le président en exercice de la Cedeao a été suggérée par un commentateur, permettrait la participation des leaders de l’UFDG-ANAD et de l’UFR-FNDC politique. Ce commentateur précise que « pour le succès du Cadre de dialogue inclusif et permanent, il faudrait surtout que les autorités comprennent qu’elles ne peuvent entreprendre des poursuites abusives, sans preuves contre des acteurs sociopolitiques qui ne partagent pas leurs manières de gérer le pays. Regardez comment ils traitent les dossiers reliés aux biens de l’État. Prenez les cas de Lansana Kouyaté avec le dossier coton ou les fonds déménagés des comptes guinéens en Suisse vers la France ; de Dr. Ousmane Kaba avec les étudiants fictifs, etc. Quand vous comparez cela à celui d’Air Guinée, que même Alpha Condé, ennemi juré de l’UFDG et de Cellou Dalein, avait mis de côté… ».
Le coordinateur du FFSG informe : « pour la démonstration d’une transition possible, réaliste et réalisable dans un minimum de 11mois et maximum de 16 mois , nous sommes prêts déjà à le prouver au FFSG, par ce que dès le dernier trimestre de 2021 nous avons fait une proposition technique d’un chronogramme de 24 mois à compter de la prestation de serment (1er octobre 2021) du président de la transition, intégrant d’ailleurs les 10 points avec d’autres points. Surtout qu’on peut pas nous dire que le CNRD n’a fait les 13 mois passé que pour vivre dans les privilèges du pouvoir et non pour poser des actes allant dans le sens de la mission des autorités issues d’un coup d’Etat. Dans ce cas l’honneur Républicain et le sens patriotique voudront tout simplement que le CNRD se déclare incompétent de conduire la transition à terme dans l’intérêt supérieur de la nation« .
Pour un analyste politique, « chacun doit faire des concessions. Le gouvernement a fait une première en acceptant de passer de 36 mois à 24 mois. Il lui reste la principale, à savoir que ce décompte de 24 mois doit commencer à partir du 11 mai, date de l’adoption du chronogramme de 36 mois. Déjà, Colonel Doumbouya et ses camarades doivent comprendre que le décompte de cette transition a commencer huit (8) et demi après leur prise du pouvoir illégale. Le FFSG et ses alliés, tout comme le quatuor et les siens devraient donc proposer un chronogramme des activités des 24 mois à compter de cette date du 11 mois. Et pour faire preuve de bonne volonté de collaboration avec la Cedeao, qui agit au nom de toute la communauté internationale, dire que le décompte doit commencer le 20 juillet 2022 pour se terminer le 30 juin 2024. C’est à cette date que le président Umaro Sissoco Embaló, à la tête de la délégation de la Cedeao, a fait accepter au CNRD le principe d’un chronogramme de 24 mois... Et tout le monde sait que les activités du chronogramme ont commencé en mai. Donc, il faudrait intégrer ces dates dans le chronogramme et cette proposition, c’est au FFSG et au quatuor de démontrer la faisabilité ».