La France ne tolérera pas de glissement du chronogramme de la transition : ‘’Que la démocratie s’enracine en Guinée’’
La semaine dernière, au terme d’une visite de trois jours en Guinée, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée du développement, de la Francophonie et des partenaires internationaux, n’est pas allée du dos de la cuillère pour poser les conditions de l’accompagnement de la France à la transition. A entendre Chrysoula Zacharopouloua, aucun glissement du calendrier ne sera pas toléré.
‘’La réussite de la transition suppose que les engagements pris auprès de la Cedeao soient respectés et que le calendrier annoncé soit tenu dans un climat politique apaisé’’, a laissé entendre la secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères chargée du développement, de la Francophonie et des partenaires internationaux.
Et de poursuivre : ‘’Comme je l’ai dit au président de la transition et au ministre des affaires étrangères, la France souhaite la réussite de la transition politique en cours en Guinée. Cette transition doit permettre à un retour à l’ordre démocratique et constitutionnel conformément aux engagements pris par les autorités’’.
‘’Nous souhaitons que la démocratie s’enracine en Guinée et que les épisodes du passé ne se reproduisent pas. La France est mobilisée pour accompagner cette transition jusqu’à son terme dans le respect de la souveraineté de la Guinée et le rôle des organisations régionales. Cet accompagnement est exigeant. La réussite de la transition suppose en effet que les engagements pris auprès de la Cedeao soient respecté et que le calendrier annoncé soit tenu dans un climat politique apaisée. Nous encourageons les dirigeants de la transition et l’ensemble des acteurs politiques guinéens à œuvrer encore davantage dans cette direction’’, souligne Chrysoula Zacharopouloua.
A entendre l’émissaire d’Emmanuel Macron auprès de la junte, la participation de tous les acteurs favorise la réussite de la transition. ‘’La réussite de la transition suppose que toutes les forces politiques puissent avoir leurs places et puissent jouer leurs rôles dans la Guinée de demain. C’est le message que j’ai passé avec clarté au président de la transition’’, rapporte-t-elle.
Avant de quitter Conakry, elle n’a pas manqué de dénoncer les restrictions de libertés en Guinée depuis la prise du pouvoir par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). ‘’La France est attachée à la liberté d’expression, au droit à la manifestation et aux droits de l’homme’’, a-t-elle laissé entendre devant la presse.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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