Dans une lettre qu’elle a adressée au Ministre Mory Condé relativement à la tenue du Dialogue national, l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD) souhaite la constitution d’un groupe composé des autorités de la transition (CNRD et Gouvernement), des partis politiques, des partenaires techniques et financiers et de la CEDEAO.
Les mains noires qui conseillent le CNRD du Colonel Mamadi Doumbouya vont-elles comprendre que ce cette coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo ne demande rien d’autre qu’une transition où la Communauté internationale, notamment la CEDEAO nommerait un Médiateur pour rapprocher les points de vue en vue de trouver les meilleures voies pouvant mener le pays au retour à l’ordre constitutionnel, par des élections inclusives, transparentes et pacifiques ?
Il est important de rappeler que lors de la transition de janvier à décembre 2010, sous la Présidence du Général de Sékouba Konaté, ce modèle de dialogue avait été instauré en Guinée, avec comme Médiateur l’ex président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Pourquoi ne le serait-il pas de nouveau ? Soulignons que sous Alpha Condé, le Groupe des 5 CEDEAO, Nations Unies, Union européenne, France et Etats-Unis) avait été mis en place pour faciliter le dialogue politique inter guinéen. Ce qui avait permis d’organiser des élections communales.
Pourquoi les nouvelles autorités guinéennes ne veulent-elles pas accepter un tel dialogue ? Préfèrent-elles les affrontements ?
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