« Tant que la tribune des Nations Unies continuera à accorder une voix aux auteurs de coups d’État, nous risquons… »
Il est crucial de souligner que tant que la tribune des Nations Unies continuera à accorder une voix aux auteurs de coups d’État, nous risquons de perpétuer ces atteintes graves à la démocratie à travers le monde. Le fait que ceux qui ont illégitimement saisi le pouvoir soient autorisés à s’exprimer sur cette scène internationale envoie un message troublant. Ces individus ne devraient pas être dignes de représenter leurs nations devant la communauté internationale.
Les Nations Unies, en tant qu’organisation mondiale dédiée à la paix, à la sécurité et au respect des droits de l’homme, doivent revoir leur politique en ce qui concerne la participation des auteurs de coups d’État aux débats internationaux. Plutôt que de leur offrir une tribune, nous devrions leur imposer des sanctions et promouvoir des mécanismes de réconciliation nationale pour restaurer la stabilité et la démocratie dans leurs pays d’origine.
Le maintien d’une politique de tolérance zéro à l’égard des coup d’États et de leurs auteurs au sein des Nations Unies est essentiel pour promouvoir la paix, la justice et la démocratie à l’échelle mondiale. Nous devons agir de manière collective pour prévenir et résoudre les conflits de manière pacifique, tout en condamnant fermement ceux qui cherchent à saper les institutions démocratiques et à instaurer l’instabilité politique par des moyens illégitimes.
Badra KONÉ
Président de la NGP.