Entre la réminiscence du passé douloureux, voire dramatique de l’Angola et le développement fulgurant qui s’y opère actuellement, on perçoit un sphinx renaissant de ses centres ; et la valeur de la paix s’impose à l’observateur.
On comprend alors que la paix est une œuvre de coconstruction où les différents acteurs, les différentes parties, de leur position respective se disent : enfin il est préférable d’avoir la paix qu’avoir raison à tout prix.
Le jour où les différentes parties prenantes de la scène politique et sociale de la Guinée intégreront cette disposition, ce jour-là sera pris le premier pas vers la paix dans le pays.
J’ai dit premier pas, car la paix est exigence. Exigence de tolérance, exigence de pardon, exigence de vérité, de justice, de renoncement aux privilèges indus, exigence de dépassement de soi, d’amour et de foi en l’avenir, exigence de respect de la différence, exigence de neutralité et d’impartialité, exigence de partage et d’acceptation de l’autre. La paix est exigence d’inclusivité et de dialogue. J’en passe.
Mais n’inquiète pour cette quirielle d’exigences. Quand le premier pas vers la paix est pris avec sincérité, fermeté et engagement, le boulevard de sa construction s’ouvre et s’illumine de mille feux par un effet démultiplicateur inouï.
Vivement la paix des braves en Guinée pour le mieux-être des populations, pour la concorde et le vivre ensemble harmonieux, pour la construction d’institutions réformatrices efficaces, dans une société sans violences.
Allah est imploré à nous disposer dans ce sens. Aameen !!!
Sény Facinet SYLLA
2ème Vice Président CTN
en mission à Luanda