Contre La sansure

Présidentielle 2024 : Diomaye Faye, Karim Wade et Khalifa Sall pas encore tirés d’affaire !

0

Le contrôle des parrainages, entamé depuis plus d’une semaine par le Conseil constitutionnel, est l’avant dernier virage vers la tenue de la présidentielle. Sauf miracle, les candidats qui passent le filtre du parrainage vont tous être sur le départ pour le scrutin du 25 février prochain. Au fur et à mesure que s’approche cette date, si importante dans la marche de notre démocratie, des profils se détachent au moment où les observateurs annoncent des élections ouvertes et inédites.

L’élection présidentielle du 25 février constitue le 12ème rendez-vous du genre depuis l’indépendance du Sénégal en 1960. Elle n’est pas qu’une de plus sur cette longue liste de scrutins présidentiels, elle revêt un caractère inédit par rapport aux précédents. En effet, l’élection à venir est la toute première que le président organise sans y participer. Depuis sa communication du 3 juillet dernier, le président Macky Sall vit les derniers moments de son magistère long de 12 années. Cependant, son parti et ses alliés n’ont pas dit leur dernier mot et peaufinent depuis lors leur stratégie de (re)conquête du pouvoir dans un contexte à tout le moins hostile.

La pléthore de candidats pas évitée

Contrairement à l’élection de 2019 où seuls 5 candidats ont été autorisés à briguer le suffrage des Sénégalais, la présidentielle prochaine risque d’être plus animée en termes de prétendants au « trône ». Malgré le filtre du parrainage, 21 candidats dépassent déjà cette étape cruciale et sont dans le starting block pour la présidentielle. Cette aisance d’enjamber le pont du parrainage, de la part même de quelques novices en politiques, s’explique par le fait que le nombre de parrains requis a été revu à la baisse lors du dialogue national.

Initialement situé entre 0,8% et 1% des inscrits, le nombre de parrains obligatoire se retrouve entre 0,6% minimum et 0,8% maximum du corps électoral. Cette modification a été validée par les députés lors d’une session extraordinaire le 17 juillet dernier. Elle vient alléger les conditions de participation au scrutin majeur du calendrier électoral tout en veillant à éviter que se reproduise le scénario ubuesque des législatives de 2017. D’ailleurs, la ribambelle de candidats à ces élections-là, 47 listes précisément, avait créé un chaos indescriptible et un précédent dangereux à l’expression du choix des électeurs.

Lire la suite … https://www.senenews.com/actualites/presidentielle-2024-diomaye-faye-karim-wade-et-khalifa-sall-pas-encore-tires-daffaire_472363.html

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

× Comment puis-je vous aider ?