Cellou Dalein Diallo : Entre diabolisation et résistance, la vérité d’un combat démocratique
RÉPLIQUE A LA TRIBUNE (*) DE MONSIEUR KARAMO KABA Tata Karamo Kaba
Il y a des tribunes qui, sous couvert d’《analyse objective》, ne sont en réalité que des tentatives de diabolisation. Celle de Dr. Karamo Kaba, parlant de《déclin politique》de Cellou Dalein Diallo et de《nécessité d’un nouveau souffle》à l’UFDG, appartient clairement à cette catégorie.
La critique est légitime en démocratie. Mais l’insinuation, la caricature et le procès à charge ne remplacent jamais la rigueur des faits.
1. Insinuer n’est pas prouver
On nous parle de《zones d’ombre》dans le parcours de Cellou Dalein Diallo, sans jamais citer de faits précis. Or, la crédibilité, vous l’avez dit vous-même,《ne se négocie pas》. Justement : elle exige la vérité, pas la rumeur. Le leadership de Cellou Dalein ne s’est pas bâti sur des slogans, mais sur un engagement constant pour l’alternance et la démocratie, au prix de l’exil et de la répression.
2. Le procès sélectif du《Koudéïsme》
Reprocher à Cellou Dalein d’avoir participé à la gestion sous le Général Conté, c’est oublier que toute la classe politique nationale de cette époque, sans exception, a dû composer avec ce régime. La différence, c’est qu’il a su rompre avec ce système pour proposer une alternative.
L’histoire ne se réécrit pas avec des raccourcis : hier, réalité nationale ; aujourd’hui, rupture assumée. Voilà la vérité.
3. L’intolérance, ce n’est pas à l’UFDG qu’elle est née
On accuse nos militants d’être《allergiques à la contradiction》. Mais qu’a subi l’UFDG depuis 15 ans ? Des centaines de jeunes tués par balles, des domiciles saccagés, des prisonniers politiques par centaines, des exils forcés.
La vraie intolérance, c’est la répression d’État.
L’UFDG débat, s’organise, résiste. Si ce n’était pas le cas, le parti aurait disparu depuis longtemps. Or, il est toujours là, debout, structuré, mobilisé. N’en déplaise à ceux qui veulent annoncer son enterrement.
4. Le fantasme du《déclin》
Si l’UFDG était en déclin, pourquoi tant de tribunes, tant d’attaques, tant de campagnes de dénigrement ? On n’acharne pas un adversaire qui n’existe plus.
La vérité, c’est que malgré la violence, malgré l’exil, malgré les privations, Cellou Dalein Diallo demeure le principal symbole de l’alternance démocratique en Guinée.
Et cela dérange ceux qui rêvent d’un paysage politique sans véritable opposition.
5. Le vrai sens du renouveau
Nous n’avons pas peur du mot《renouveau》. Mais encore faut-il le définir. Le renouveau, ce n’est pas《écarter un homme》sous la pression de ses adversaires. C’est :
des règles claires : élections crédibles, justice impartiale, alternance respectée ; des talents nouveaux : jeunes, femmes, compétences engagées ; un projet fort : état de droit, réconciliation nationale, croissance créatrice d’emplois.
Changer un homme sans changer les règles, c’est repeindre une maison fissurée. Le vrai courage, ce n’est pas de cibler Cellou Dalein : c’est de transformer la Guinée par les urnes et les institutions.
6. Une ligne politique claire
Contrairement à ce que prétend Dr. Kaba, l’UFDG a une ligne constante :
– défense de l’état de droit,
– organisation d’élections libres et transparentes,
– gouvernance inclusive,
– justice pour les victimes,
– et un projet économique fondé sur l’emploi et l’investissement productif.
Ce n’est pas du flou : c’est une constance. Ceux qui refusent de la voir confondent compromis républicain et compromission.
Conclusion : projet ou procès ?
La Guinée a trop souffert des règlements de comptes politiques. Elle n’a pas besoin de tribunes à charge. Elle a besoin d’un contrat démocratique clair, d’un parti structuré, et d’un leader capable d’incarner l’alternance.
Cellou Dalein Diallo, malgré les campagnes de diabolisation, reste debout. L’UFDG reste mobilisée. Et l’alternance demeure l’horizon.
On ne remplace pas un projet par un procès.
On n’enterre pas une résistance vivante avec un slogan de《déclin》.
On ne construit pas le renouveau par l’exclusion, mais par les urnes.
Et c’est sur ce terrain celui du peuple et du vote que l’UFDG et son président Cellou Dalein Diallo continueront d’écrire l’histoire inshaaAllah.
