Contre La sansure

New-York : la vitrine qui veut blanchir une junte

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L’émissaire du Parjure chez la marraine du « sale boulot »

Simandou : la recette d’une légitimation achetée

À New-York, sous les projecteurs des Nations unies, la délégation guinéenne n’a pas l’allure d’une mission d’État mais celle d’une offensive de communication financée à coups de millions. Au cœur de cette mise en scène, Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie, endosse le rôle de caution internationale. Mais une question s’impose : qui paie la vitrine ? Et jusqu’où ira ce blanchiment diplomatique au service d’une junte contestée ?

La mission puthiste à l’ONU s’est transformée en campagne électorale, sous la complicité éhontée de l’AOF.
Cocorico ! Le soleil se lève sur New York avec le parfum des RIO-DOLLARS : le parjure s’avance, escorté de son chien de garde, distribuant le cash du lobbying international pour acheter une respectabilité.

Au cœur de cette pyramide d’argent et de pouvoir se place un pion stratégique : Louise Mushikiwabo.
Née en 1961 au Rwanda, formée aux États-Unis, passée par la Banque africaine de développement, elle a rejoint Kigali à l’appel du rebelle Paul Kagame. Devenue ministre de l’Information puis des Affaires étrangères, elle a finalement été propulsée à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Un parcours officiel brillant — mais que ses détracteurs qualifient de trajectoire douteuse, entièrement redevable à la volonté du maître de Kigali. Dans les couloirs feutrés de la diplomatie, elle n’est plus qu’une robotisée, exécutant sans broncher l’agenda de Kagame.
Désormais, son rôle dépasse les apparences : elle est devenue le visage diplomatique du “sal boulot”, celle qui offre une vitrine internationale à la mascarade électorale destinée à légitimer un criminel d’État en Guinée, en violation flagrante des articles 42 et 136 de leur constitution-poubelle.

Cette héritière des drames du génocide apporte son soutien à une mécanique qui ne peut mener qu’au chaos : une spirale de crimes de guerre et de sang répandu sur le sol guinéen.

Et les connexions ne s’arrêtent pas là : proche de Lauriane Doumbouya, l’épouse-gendarme, Mushikiwabo s’affiche dans l’ombre du couple au pouvoir. Une amie de la famille du dictateur, nourrie par l’argent de la dictature et abreuvée du sang des innocents. Voilà l’institution criminelle qui a été choisie pour orner, à l’international, une entreprise de parjure politique.

Nous en prenons témoins : la communauté africaine et internationale. Chaque balle tirée sur un Guinéen engagera sa responsabilité.

Car la vérité est limpide : l’ancien pensionnaire de la sûreté de Conakry n’est pas venu aux Nations unies pour le peuple. Non : il est venu pour vendre une candidature illégale, illégitime, celle d’un criminel d’État nommé Mamadi Doumbouya.

En toile de fond, un sponsor : Simandou 2040, machine infernale du feu et du sang, qui arrose l’ONU de millions de dollars détournés. Ces sommes finiront dans les poches des marchands de sable de nuit et des diplomates corrompus. Voilà l’avenir qui se prépare : brûler la Guinée pour acheter le pouvoir.

Par Siba Béavogui – Envoyé spécial

 

In. https://www.guineefutur.info/2025/09/25/new-york-la-vitrine-qui-veut-blanchir-une-junte/

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