Contre La sansure

Bah Oury, arrêtez les pirouettes…

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Vous parlez de peur comme si c’était une excuse valable pour renier la parole donnée et voler le pouvoir par la force. Mais la vraie peur en Guinée, ce n’est pas celle que vous inventez : c’est celle que vous et votre patron, Mamadi Doumbouya, avez installée. L’instabilité dont vous parlez ? Elle est née ici, dans vos bureaux, dans vos décisions, dans chaque engagement trahi, chaque liberté confisquée. Vous étiez hier l’homme des valeurs démocratiques et aujourd’hui vous êtes le serviteur d’un régime tyrannique. C’est ça la vraie trahison.

Parler de “bilan élogieux” pendant que des familles cherchent encore leurs proches disparus, c’est de l’indécence pure. Vous essayez de maquiller le chaos par des chiffres et des slogans, mais on voit clair. La Guinée pleure, et vous, vous posez avec vos discours creux. La peur que vous invoquez n’est pas celle des ennemis extérieurs, c’est celle que vous avez semée dans chaque foyer guinéen. Et derrière vos belles phrases, il y a une seule vérité : votre intérêt personnel. Vous n’êtes Premier ministre que pour garder votre poste et les privilèges qui l’accompagnent.

Vous justifiez l’injustifiable, piétinez les droits et les libertés, et tentez de faire passer vos reniements pour du courage. Mais personne n’est dupe. Comme votre patron, votre objectif est clair : rester au pouvoir, coûte que coûte. Les principes, la justice, la démocratie ? Des mots que vous avez abandonnés dès que le confort et la complicité ont sonné.

Bah Oury, la peur existe en Guinée, mais elle ne vient pas de l’extérieur. Elle est le fruit de vos choix, de vos reniements et de votre servilité. Chaque mot que vous prononcez pour la masquer sonne faux. Chaque sourire que vous affichez face au peuple trahi accentue le décalage avec la réalité. Le peuple guinéen voit clair : vous n’êtes plus défenseur des valeurs, vous êtes acteur du chaos. Et le jour viendra où cette peur que vous avez semée se retournera contre ceux qui croient pouvoir la manipuler.

Alors, continuez vos discours. Mais sachez que le vrai courage, la vraie loyauté, ce n’est pas de servir des armes et des privilèges : c’est de servir le peuple.

Aduna No Yurmi !

Abdoul Karim Diallo

Citoyen Guineen

 

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