la Guinée se trouve donc comme prise dans un sas qui s’ouvrira soit sur l’enfer, soit sur le paradis!. (*)
Dans son article « CEDEAO: le Mali soulagé, le Burkina sur le fil, purgatoire pour la Guinée (*), le confrère wakatsera.com du Burkina Faso estime, au lendemain du 61 ème sommet d’Accra d’hier dimanche 3 juillet, que « la Guinée se trouve donc comme prise dans un sas qui s’ouvrira soit sur l’enfer, soit sur le paradis! »
Lisez
« La Guinée, elle, bien qu’ayant récusé Mohamed Ibn Chambass comme facilitateur de la CEDEAO, peut encore jouir de l’indulgence des têtes couronnées de l’institution. Ceux-ci dans leur souci d’accorder du répit à la junte militaire guinéenne, viennent de nommer, le Béninois Yayi Boni, encore un ancien chef de l’Etat, en lieu et place du diplomate ghanéen. Le prédécesseur de Patrice Talon connaîtra-t-il plus de réussite sur les monts du Fouta-Djalon avec des militaires qui mettent peu d’empressement à quitter les salons feutrés de la présidence? Il faut l’espérer pour une Guinée qui fait constamment face à des crises socio-politiques dont la plupart du temps les coups d’état constituent l’issue. La Guinée se trouve donc comme prise dans un sas qui s’ouvrira soit sur l’enfer, soit sur le paradis!
En tout cas, la CEDEAO qui elle-même ne tenait plus vraiment la corde dans ce bras-de-fer engagé entre elle et «ses» putschistes, n’est sans doute pas au bout de ses peines, mais peut souffler un coup, autant que le Mali, le Burkina et la Guinée, qui restent suspendus, en toute logique pour fait de putsch militaire, des instances de l’organisation sous-régionale ».
Par Wakat Séra
(*) https://www.wakatsera.com/cedeao-le-mali-soulage-le-burkina-sur-le-fil-purgatoire-pour-la-guinee/