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AFRIQCARE A DÉCIDÉ DE RENFORCER SA PLATEFORME AVEC SYNAPSE MÉDICINE DU GUINÉEN AMARA DIAWARA.

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Afriqcare, le « Doctolib » d’Afrique de l’Ouest, a décidé de renforcer sa plateforme avec le module d’aide à la prescription de Synapse Medicine. Basé sur la technologie de Medication Intelligence développée par Synapse Medicine, il permet de prévenir les risques médicamenteux et de garantir la sécurité des patients.

 

Le module d’aide à la prescription de la plateforme Synapse aide les professionnels de santé utilisateurs d’Afriqcare (Guinée et Mali) à sécuriser leurs prescriptions. Il est constitué de composants, notamment qui « permettent de prévenir les risques médicamenteux induits par des ordonnances, notamment les plus complexes », explique le management Afriqcare dans un communiqué.

 

Afriqcare, startup lauréate du prix Challenge App Afrique 2020 (RFI), a choisi d’intégrer le module de la plateforme Synapse pour faciliter la recherche d’entités médicamenteuses, alerter les professionnels de santé lors d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses ou de contre-indications détectés dans les ordonnances. Il permet à Afriqcare de renforcer la sécurité des patients sur sa plateforme de gestion de consultations, de prise de rendez-vous en ligne et de téléconsultation.

 

« Nous avons choisi Synapse Medicine pour aider les professionnels de santé utilisateurs d’Afriqcare à sécuriser leurs prescriptions. Le manque d’information fiable et actualisée sur l’usage des médicaments en Afrique est un enjeu majeur de santé publique qui nous interpelle tous (…) », argumente Amara Diawara, CEO et fondateur d’Afriqcare. De son côté, Louis Létinier, directeur médical et co-fondateur de Synapse Medicine rappelle que « l’e-santé est aujourd’hui une réponse concrète aux enjeux de santé en Afrique ».

 

Selon le spécialiste malien de la santé mondiale Michel Sidibé, l’Afrique (17 % de la population mondiale) représente un quart de la morbidité mondiale, 60 % des personnes vivant avec le VIH/sida et plus de 90 % des cas annuels de paludisme dans le monde, mais seulement 6 % des dépenses de santé et moins de 1 % du marché pharmaceutique mondial. Selon l’OMS, près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits en Afrique.

 

« La sécurité du patient à l’hôpital est devenue aujourd’hui, un problème de santé publique croissant pour les autorités sanitaires en Afrique en raison de la fréquence élevée des incidents liés aux procédures de soins », rappelle le management d’Afriqcare. Ceux-ci seraient de l’ordre de 30 % à 60 %, dont plus de la moitié est associée aux soins chirurgicaux, et plus de la moitié serait évitable.

 

Rappelons que c’est le médecin guinéen, Amara Diawara, qui a mis en place la plateforme Afriqcare, permettant la prise de rendez-vous médicaux en ligne et l’accès à un livret de santé électronique pour les professionnels de la santé et les patients maliens et guinéens. Il avait alors remporté la cinquième édition 2020 du prix RFI France 24 Challenge App Afrique, qui avait pour thème « le numérique au service de la lutte contre les épidémies ».

 

in afrique.latribune.fr (*)
mis à jour par Brehim Ould MAHMOUD

(*) https://afrique.latribune.fr/a

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