Bah Oury face à la presse: le pari risqué du chef du gouvernement dans les circonstances peu favorables
On ne peut pas le rendre responsable de la déliquescence de la situation, à presque tous les niveaux. Il y a seulement moins de deux mois qu’il est nommé premier ministre de la transition. Et la racine du mal date d’avant sa nomination. Bah Oury devra apporter une réponse assez satisfaisante, porteuse d’espoir aussi, aux problèmes du moment. Un écheveau inextricable.
De l’économie à la crise énergétique, en passant par le dialogue politique toujours crispé avec des acteurs sur leur qui-vive après l’annonce du glissement, plutôt de la rallonge de la transition. Sans passer sous silence la menace qui plane sur le fonctionnement des médias, dont les plus grands sont brouillés.
Il y a aussi la justice encore aux abois soupçonnée être aux ordres du prince, malgré la nomination qui augure bien d’espoir de l’expérimenté Kairaba à la tête de ce département.
Le chef du gouvernement est attendu sur tous ces dossiers prioritaires d’une transition qui se maintient durablement dans le tuyau.
C’est peut-être, dans le domaine de l’énergie ou des efforts certains ont été fournis et qui ont permis d’améliorer la desserte, ou Bah Oury pourrait bien être relaxe.
Attention ! là aussi, on peut être curieux de savoir les perspectives devant améliorer cette desserte ainsi que les dispositions prises pour la gestion de l’EDG qui est sans responsables désignés depuis le limogeage de ses deux premiers responsables.
Bref, Le Premier Ministre Bah Oury est beaucoup attendu. Les sujets sont d’actualité et de préoccupation majeure. Le vieux routier de la politique Guinéenne doublé de technocrate se sait attendu sur ces sujets et sait que ses propos seront bien scrutés pour qu’il prenne la mesure du rdv avec l’histoire, un tournant important de sa gestion.