Contre La sansure

Cellou Dalein perd un fidèle. Honorable Mamadou Dian Diallo s’en est allé !

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Longtemps directeur du bureau du Centre d’études et de Coopération internationale (CECI) en Guinée, Mamadou Dian Diallo s’en est allé pour toujours.

Diplômé en Economie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au début des années 80,  compagnon de Amadou Oury Bah, avec lequel et d’autres ils ont fondé l’UFDG, le désormais défunt « Dian Diallo », était un membre très actif de l’Association des élèves et étudiants guinéens au Sénégal.

De retour en Guinée en 1985, malgré les possibilités qu’il avait de se réinstaller dans un pays tiers par le Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UN HCR), comme nombre de nos compatriotes l’ont fait, lui, moi et certains autres avons choisi le retour au pays. Dans mon cas, cela n’avait duré que quelques mois, en raison de mes articles dans la presse.

J’espère lire les commentaires de Bah Oury à son endroit, car Dian Diallo, membre fondateur de l’UFDG avait refusé de le suivre dans sa bataille contre Cellou Dalein Diallo.

À Dakar, Dian Diallo gérait une concession dans laquelle j’étais le principal locataire. Et c’est là que, à la fin des années 70, Bah Oury, étudiant en France, a fait notre connaissance lors de ses vacances. Beaucoup de souvenirs…

Quelques années plus tard, chez moi à Montréal, qu’il visitait dans le cadre de ses fonctions, nous avons échangé sur la vie politique au pays. Lui et l’ancien Chef de Cabinet du président de l’UFDG, Arona Diallo (canado-guinéen comme moi) ont tenté de me convaincre de les rejoindre dans la formation politique que Cellou Dalein Diallo était sur le point de diriger, avec la bénédiction du président d’alors, feu Bah Mamadou « Banque mondiale ». Je leur ai expliqué que, de mon point de vue, un journaliste, un magistrat, les officiers des forces militaires et paramilitaires ne doivent pas militer dans une formation politique… ils doivent être REPUBLICAINS.

Pour eux, c’est parce que j’étais un proche ami d’Alpha Condé, Chef du RPG que je ne voudrais pas faire le saut… ailleurs. Plus le temps passait. davantage ils s’en sont rendus compte…

Mon cher Dian Diallo, je te souhaite un repos au paradis où une place t’est réservée.

Baldé CESTI

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