Contre La sansure

Dansa Kourouma du CNT ou le mouton de panurge du Palais Mohamed V !

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Dans la tradition mandingue, les noms Fakoly symbolisent l’honnêteté, la sincérité, la droiture, l’audace et la bravoure. Malheureusement, les deux Fakoly qui dirigent aujourd’hui les deux institutions les plus importantes de la Guinée ont déçu la Guinée de par leur fourberie.

Le Colonel Mamadi Doumbouya du Palais Mohamed V et Dansa Kourouma du Palais du peuple saignent aujourd’hui le cœur de leur aïeul « Fakoly koumba » ou « Fakoly daba » ou « Fakoly à la grosse tête » ou encore « Fakoly à la grosse bouche ». Le vrai Fakoly était sincère, honnête et patriote.

Dansa Kourouma ou le petit roi Jules César du CNT

Dansa Kourouma vit au CNT comme un petit roi Jules César. En plus de piétiner le règlement intérieur de son institution, la gestion de l’ancien Président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) à la tête de cet organe législatif de la transition guinéenne est boiteuse, tâtonnante et clanique. Dissimulant sa carence notoire derrière l’arrogance et le mépris, il gère désastreusement le CNT comme sa propre famille.

Complètement miné par des suivistes de la société civile que lui et le ministre Mory Condé ont recrutés pour faire le sale boulot au sein de cet organe de la transition guinéenne, le CNT n’est ni moins ni plus qu’une simple antichambre du gouvernement, une grosse caisse de résonance. Tout ce qui tombe là-bas est illico adopté par les Conseillers comme une lettre à la poste, sans même l’examiner parfois comme cela se devrait.

Dansa Kourouma ou l’un des moutons sacrificiels de la transition

Dansa Kourouma roule au rythme du claquement de doigts du Colonel Doumbouya

Depuis le Palais Mohamed V, Dansa Kourouma reçoit des instructions. Il roule au rythme du claquement de doigts du verseur de sang du 5 septembre 2021 qui aujourd’hui, par peur viscérale de subir ce qu’il fait subir à son bienfaiteur, l’ancien Président Alpha Condé, ne cesse de se bunkériser croyant désespérément qu’il échappera à l’humiliation. C’est mal connaitre la justice de Dieu. Le Colonel Mamadi Doumbouya paiera, d’une manière ou d’une autre, les crimes odieux que lui et ses hommes ont commis du fait de leur envie déchaînée pour le pouvoir. Ils paieront pour les crimes des jeunes tombés sur l’axe, avant et après le 5 septembre 2021.

Dansa Kourouma est prêt à tout pour conserver ses avantages et son couvre-chef de petit président du CNT. Pour empêcher les quelques Conseillers nationaux qui défendent l’intérêt national, il met généralement, de connivence avec le gouvernement, tout en procédure d’urgence au CNT. Les projets de loi ne viennent jamais à temps pour permettre aux conseillers nationaux de les examiner minutieusement, surtout quand ces projets portent sur des questions sensibles comme des politiques par exemples.

Dansa Kourouma, contrairement à ce qu’il tente de faire croire, n’est pas un homme vertueux.

Sous le régime de l’ancien Président Alpha Condé, il faisait de petits jeux subversifs. En tapinois, il faisait croire à l’opposition d’alors qu’il faisait son jeu. Mais, en plein soleil, il roulait pour Alpha Condé. On a encore bonne souvenance de son discours au lendemain de la présidentielle de 2020. Dès que le régime d’Alpha Condé est tombé dans le sang le 5 septembre 2021, Dansa a été des premiers dans la barque de l’usurpateur. Sans cesse, il ne fait que vilipender, pourfendre l’ancien régime pour se faire une place au soleil. A peine, le commun des mortels se demandent si ce n’était un opposant. Sans confusion, le CNOSCG était la branche société civile d’Alpha Condé.

La venue de Dansa à la tête de cette organisation a été un jeu du président déchu
du 5 septembre 2021.L’ancien Président du CNOSCG sait vraiment faire preuve d’astuce et de ruse dans la défense de ses intérêts. Un roublard hors pair. Aujourd’hui, il fait croire au putschiste Mamadi Doumbouya qu’il est son homme, celui qui est prêt à tout pour lui. Pourtant, la réalité est toute autre. Il n’aime personne et ne roule que pour ses propres intérêts.

A quand la première mouture du projet de Constitution ?

Quand le CNRD aura donné l’instruction à Dansa. Oui, plutôt que de se battre pour que l’organe législatif de la transition joue pleinement son rôle ou fasse convenablement ce que lui assignent les dispositions de l’article 57 de la Charte de la Transition, Dansa et ses conseillers béni-oui-oui pour l’écrasante majorité ne défendent que leurs intérêts personnels. Toutes les promesses de 2023 du CNT de rendre disponible la première mouture de la nouvelle Constitution avant 2024 sont restées lettre morte.

Aujourd’hui, Dansa parle du premier trimestre 2024. Quelle malhonnêteté !De mèche avec le très controversé Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé, Dansa Kourouma aurait mis en place, en violation avec le règlement intérieur du CNT, une commission qui aurait déjà griffonné des projets de Constitution, du Code électoral et de Charte des Partis politiques.

Avec trois (3) milliards par trimestre comme budget de fonctionnement, comment voulez-vous que Dansa Kourouma se batte sincèrement pour le retour à l’ordre constitutionnel ? Quelqu’un qui n’a jamais eu le moindre salaire de la vie, en tant que travailler, en dehors de son petit parcours d’huissier (Platon) ?

Un homme au passé aussi lugubre, venir trôner sur un document censé régulariser la vie de tout un peuple. Quel canular !

Dansa Kourouma fait partie de ces guinéens rêveurs qui se la coulent douce aujourd’hui et qui ne veulent pas du tout que la transition finisse. Ils veulent continuer à se faire plein les poches au détriment de la laborieuse et vaillante population guinéenne.

Paul Zoumanigui

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