Dernière mise au point : répondre à Joachim Baba Kondo ou perdre son temps ?
Il faut parfois se forcer à lire la fadeur pour tracer une ligne rouge. Ce sera la dernière fois.
Joachim se rêve en grand procureur moral, mais il n’est qu’un répétiteur d’attaques éculées, sans faits ni courage. Il emballe sa rancœur dans un emballage de « lettre ouverte », espérant nous apprendre la vertu pendant qu’il se vautre dans la malveillance.
Son texte est un ramassis de généralités creuses. Pas un seul argument digne de ce nom : juste de quoi faire plaisir à ceux qui rêvent de diviser et d’affaiblir. Joachim se croit stratège ? Qu’il relise sa prose : c’est creux, c’est plat, c’est inutile.
Et puisqu’il s’imagine parler au nom de ce qu’il appelle « mouvement des réformateurs », qu’on s’attarde un instant sur cette vaste blague :
Un regroupement sans colonne vertébrale, sans projet clair, dont la seule mission semble être de régler des comptes personnels en prétendant sauver l’UFDG. Ils n’ont jamais eu de ligne, jamais eu de vision : seulement des communiqués bancals pour s’auto-proclamer sauveurs d’un parti qu’ils n’ont jamais eu le courage de construire ni de défendre.
Ces « réformateurs » sont les premiers à applaudir quand les vraies réformes coûtent du sang et de l’exil… mais les derniers à se lever quand il faut défendre la vérité des urnes. Ils sont introuvables dans la rue, muets quand il faut dénoncer la répression, absents quand la dictature frappe. Mais bavards quand il faut fragiliser de l’intérieur.
Leur stratégie ? Jouer les pompiers pyromanes : critiquer tout ce qui marche pour exister sur le dos des sacrifices des autres. Ils veulent « réformer » quoi ? La discipline ? La constance ? La fidélité au peuple ? Qu’ils essaient déjà de réformer leur cohérence et leur sens de l’honneur.
L’UFDG n’a pas été bâti sur des sermons de frustrés. C’est un parti structuré, cohérent, porté par un leadership constant et un combat démocratique assumé. Nous n’avons pas attendu les états d’âme de Joachim ou de ses « réformateurs » pour affronter la dictature, les fraudes, l’exil, la mort.
Faut-il rappeler qu’ici, on parle d’un combat payé en sang et en dignité ? Que Cellou Dalein Diallo a pris tous les coups pour porter la voix du peuple ? Les leçons de morale mal ficelées, on s’en passera.
Nous voyons la manœuvre : se donner un rôle de justicier de pacotille pour fragiliser de l’intérieur, en oubliant le vrai adversaire de la démocratie en Guinée. C’est classique, c’est vieux, et c’est lassant.
Nous ne répondrons plus aux professionnels de l’aigreur qui se croient influents parce qu’ils savent noircir un écran.
Qu’il poursuive son solo rageur : il n’a aucun mandat pour parler « au nom » des démocrates.
L’UFDG n’a pas de leçons à recevoir sur son engagement.
Nous passons. Définitivement.
