La 62e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao s’est tenue le 4 décembre 2022à Abuja au Nigéria. Au menu des sujets de discussions, les transitions en cours au Burkina Faso, au Mali et en Guinée
Pour le cas guinéen, les chefs d’Etat de la sous-région ne sont visiblement pas satisfaits par le cadre de dialogue en cours dans le pays en l’absence de la troïka RPG Arc-en-ciel, UFDG et UFR. Parmi les préalables posés par ces principales formations politiques figurent la libération des leurs leaders emprisonnés et le retour de ceux qui sont en exil.
Pour décrisper la situation, la Cedeao serait favorable à une délocalisation du dialogue dans un pays de la sous-région. Une telle décision si elle est validée serait un pied de nez à la junte dirigée colonel Mamadi Doumbouya, ancien légionnaire français, qui s’est toujours targuée être capable de résoudre la crise guinéenne.
Autres décisions prises lors de ce sommet, la création la création d’une force régionale vouée à intervenir non seulement contre le jihadisme mais aussi en cas de coup d’Etat, comme la région en a connu plusieurs depuis deux ans. Ils ont également exigé que la junte au pouvoir au Mali libère, avant le 1er janvier 2023, les 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet qui constitue une source de graves tensions entre le Mali et la Côte d’Ivoire.
Abdoul Malick Diallo pour Afriquotidien.com
In. https://afriquotidien.com/guinee-le-pied-de-nez-de-la-cedeao-au-cnrd/