Hajj 2026 : l’Arabie Saoudite fixe de nouvelles exigences sanitaires pour les pèlerins
Au-delà des moyens financiers qui constituent l’une des conditions pour pouvoir effectuer le Hajj pour un musulman en Arabie Saoudite, plusieurs conditions physiques, morales et sanitaires sont également fondamentales, apprend-on.
Dans une correspondance adressée aux autorités religieuses, et plus particulièrement au ministre secrétaire général des Affaires religieuses, Elhadj Karamo Diawara, le Royaume d’Arabie Saoudite a précisé les nouvelles consignes et exigences sanitaires applicables pour le Hajj 2026.
Selon cette note lue par le conseiller principal du secrétaire général des affaires religieuses, Dr Mouhamed Lamine Diallo, ces mesures ne sont pas une initiative du gouvernement guinéen, mais bien des directives émanant des autorités saoudiennes en charge de l’organisation du pèlerinage. Leur objectif principal consiste à garantir la sécurité sanitaire des millions de pèlerins qui se rendent chaque année sur les lieux saints de l’islam.
À en croire ce religieux, la correspondance stipule que seules les personnes en bonne santé physique et mentale seront autorisées à accomplir le pèlerinage. Elle précise que les personnes souffrant de maladies chroniques ou graves pourraient se voir refuser l’accès au territoire saoudien.
Parmi les pathologies concernées figurent notamment : « de maladies des reins, certains spécialistes vont vous dire l’insuffisance rénale; des maladies du coeur, entendez aussi également dans ce vocable la notion d’hypertension artérielle; des maladies de poumons, les médecins vous diront les maladies pulmonaires au nombre desquelles on peut citer la tuberculose; des maladies du foie; des maladies concernant les nerfs; Des maladies mentales; De la vieillesse qui entraîne une défaillance mentale ou physique. La grossesse; Les maladies contagieuses; Le cancer; Le diabète non maîtrisé ou ayant atteint un certain stade de son évolution. En plus de ces mesures, les autorités sanitaires du royaume d’Arabie saoudite peuvent ajouter d’autres mesures supplémentaires en coordination avec l’OMS », a-t-il cité.
Par ailleurs, le conseiller principal, Dr Mouhamed Lamine Diallo, a laissé entendre que les autorités sanitaires saoudiennes se réservent le droit d’effectuer des contrôles médicaux à l’arrivée sur le sol du Royaume. Les pèlerins ne respectant pas ces conditions risquent d’être refoulés sans pouvoir accomplir le Hajj, malgré les dépenses engagées.
« Donc celui qui prend le risque ou celle qui prend le risque par devers lui ou elle, d’aller sur le sol saoudien avec l’une de ces maladies risque de se revoir retourner au pays sans avoir fait le pèlerinage après avoir fait toutes ses dépenses », a-t-il expliqué.
Pour faciliter le processus d’obtention du certificat d’aptitude médicale, le Secrétariat général des Affaires religieuses a précisé les structures habilitées à délivrer ce précieux sésame, obligatoire pour l’inscription au Hajj, pour les futurs pèlerins résidant à Conakry ou à l’intérieur du pays.
« Pour ce qui est de Conakry, il faut aller à l’hôpital national Ignace Dean, à l’hôpital de l’amitié Sino-Guineen ou dans les différents CMC de Conakry. Entendez CMC, les centres médicaux communaux ou tout simplement les hôpitaux communaux. A l’intérieur du pays, il faut aller dans les hôpitaux régionaux pour ce qui est de préfecture aller dans les hôpitaux préfectoraux. Tout ceci encore une fois comme l’a dit monsieur le ministre, c’est pour le gouvernement, la volonté d’alléger la tâche aux citoyens guinéens pour être à proximité de lui », a-t-il annoncé, précisant que pour le cas du vaccin générique contre la méningite ou la fièvre jaune, un communiqué suivra le moment venu pour indiquer les lieux où il faudra les faire.
Pour terminer, ce prédicateur islamique a profité de l’occasion, au nom du ministre secrétaire général des Affaires religieuses, pour prodiguer des conseils utiles pour un Hajj réussi.
« Celui pour lequel on fait le Hajj à savoir Dieu exclusivement pour lequel on fait le Hajj, nous a dit dans un verset explicite que pour aller au Hadj, il faut être dans les mesures de le faire, il faut en avoir les possibilités. Ça veut dire qu’il faut considérer là le côté santé avant tout donc celui qui n’est pas bien pourtant le Hadj ne lui est même pas prescrit à plus fort raison exigé. Il faut qu’on le comprenne pour éviter de tomber dans un autre verset où Allah nous dit: « Wa laa tulqoo bi aydeekum ilat tahlukaati »
« وَلَا تُلْقُوا بِأَيْدِيكُمْ إِلَى التَّهْلُكَةِ »
Cliquez ici pour lire la suite… https://mediaguinee.com/2025/11/300225/
