« La Guinée, un pays où tout est permis aux chefs qui se succèdent au pouvoir » (Mathé)

64 ans après avoir dit haut et haut fort aux colons blancs que « nous préférons la liberté dans la pauvreté qu’à l’opulence dans l’esclavage ». Depuis ce jour l’état pose des actes qui déchirent les cœurs de ses nombreux citoyens. Sékou Touré en 26 ans de règne ce sont plusieurs familles qui sont encore à la recherche de la vérité sur le sort infligé à leurs proches. D’ailleurs c’était le chef suprême de la révolution, allez y comprendre le reste. En 1985 le mot » nfatara » de Lansana Conté est un autre cauchemar de nombreux autres compatriotes dont des membres y ont laissé leur vie. Que dire de la période transitoire de 2008 ‐ 2010 après la mort du sennè sammo.

Qui a oublié les massacres du 28 septembre 2009 et ses femmes violées à ciel ouvert. 13 ans depuis ce passage honteux de notre histoire récente aucune lumière minime soit elle n’a été enregistrée. Pourtant les victimes de cette époque avaient mis hors de compétition les militaires pour la présidentielle un an plus tard. Ironie du sort, l’association des victimes, parents et amis des événements du 28 septembre 2009 n’avaient jamais été reçus par le premier d’alors feu Jean. Marie Dore, sachant qu’il avait aussi été victime ce jour comme pour dire que dans ce pays le pouvoir métamorphose les chefs. De 2010 au 05 septembre 2021 ceux qui vivent ou qui ont perdu un proche peuvent bien que moi témoigner du régime Condé.

De la chute du pouvoir Condé à celui de Doumbouya qui a autant suscité de rêve de voir enfin le bout du tunnel avec la Justice comme boussole devant guider le peuple. Les actions sur le terrain prouvent à suffisance que ce rêve était tout simplement Utopique. En terme clair nos chefs et leur entourage ce sont toujours tout permis dans ce pays en piétinant les fondamentaux de la République dont le moteur demeure la JUSTICE.

Mathé