La marche des FVG aura lieu le 20 mars. Le gouvernement a tous les moyens pacifiques pour régler les problèmes.
Hier lundi, le gouvernement guinéen a effectué un grand pas en acceptant la présence du représentant du FNDC autour de la table, même si au même moment, il empêchait Abdoul Sacko, coordinateur du Forum des Forces sociales de Guinée d’y être présent.
Dans une analyse, un commentateur (*) rappelle que le Premier ministre Goumou a souligné que « c’est par le dialogue et les échanges que les Guinéens pourront trouver une capacité de conciliation autour des questions essentielles et urgentes pour la conduite de la transition« .
De leur côté, les Forces vives de Guinée (FVG) ont démontré qu’elles sont disposées au dialogue. Leur porte-parole de circonstance, Aliou Condé Secrétaire général de l’UFDG, a indiqué que « les Guinéens ne doivent pas éternellement rester dans la contradiction. Il faut qu’on s’écoute et que la loi soit pour tout le monde ! » et souligné l’espoir des FVG dans les échanges, en regrettant l’interpellation d’Abdoul SACKO coordinateur des Forces Vives de Guinée .
Dans le communiqué publié ci-dessous, les FVG ont annoncé que la manifestation du 15 mars a été reportée au 20 mars. Elles ont indiqué que ce report s’explique par leur souci « de voir prospérer les démarches entamées par les autorités religieuses du pays pour calmer les tensions soci0-politiques et créer un climat susceptible de favoriser la décrispation et l’ouverture d’un dialogue crédible« .
Les motifs de l’organisation de cette manifestation sont justifiés et, pour un gouvernement qui se veut pacifiste et disposé à organiser une transition démocratique, qui respecte l’accord qu’il a signé avec la Cedeao en octobre dernier, cela ne devrait pas constituer un obstacle. Le CNRD et son gouvernement ont les moyens d’éviter à la Guinée ces crises inutiles, qui font des morts, des blessés, des destructions de biens privés … avec une coloration ethnique.