LE RPG A-E-C VEUT UNE TRANSITION DE 12 À 16 MOIS
Contrairement à ce que certains pensent, l’ex mouvance présidentielle, le RPG a-e-c et ses alliés, n’est pas pour une longue transition. Son Secrétaire administratif, Lansana Komara indique qu’ils sont derrière la position de la communauté internationale, qui voudrait qui « parle de 12 à 16 mois. Donc nous travaillons pour que les activités qui seront inscrites soient dans cette fourchette« .
Lors d’une rencontre Dr. Lansana Komara a souligné qu’ils ont « une idée sur la transition. Nous n’allons pas décevoir la communauté internationale qui s’implique beaucoup à nos côtés. De nos jours, cette communauté est dans une fourchette que nous n’allons pas négliger. Ils parlent de 12 à 16 mois. Donc nous travaillons pour que les activités qui seront inscrites soient dans cette fourchette (…) nous serons entendus par les autorités en place. Parce que plus une transition est longue, plus elle est compliquée. Nous avons besoin d’une transition modérée. Nous ne voulons pas qu’il y ait d’autres complications« .
« Nous restons derrière la communauté internationale ».
Mais il précise que dans une transition, « ce n’est pas la durée qui compte, mais plutôt l’efficacité. Nous avons eu beaucoup de transitions en Guinée. Le Comité militaire de redressement national (CMRN) de Lansana Conté, tout le monde l’a vu. Il l’a fait 7 ans au pouvoir avant de doter la Guinée d’une constitution. Ça a donné quoi ? Rien (…) Les gens pensent qu’avec une transition longue, on peut beaucoup faire. Le nettoyage dont ils parlent, c’est un long processus. Nous voulons une transition raisonnable et nous restons derrière la communauté internationale« .
La dernière mission de la communauté internationale à Conakry. La CEDEAO, l’UA et les Nations-Unies accepteraient un délai de 12 à 16 mois.
Comme la classe politique réelle du pays, l’UFR de Sidya Touré, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo et maintenant le RPG a-e-c, et leurs alliés semble s’accorder sur une transition d’environ 15 mois et que le président en exercice de la CEDEAO, Nana Akuffo Addo du Ghana, parle, dans le cas du Mali d’un plan de 12 à 16 mois, doit-on croire que ce délai pourrait être recommandé au CNRD de Guinée. En tout cas, le président en exercice de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, tout comme les Nations unies pensent qu’un tel timing devrait être fortement suggéré à Bamako et Paris.
Mamadou B. BAH