L’énigme Camerounais.
À l’instar de plusieurs autres pays Africains, surtout francophones, le Cameroun subit les caprices d’un centenaire, grabataire et indolent qui squatte à la tête de l’état depuis 1982. À partir des bords du lac Leman en Suisse, le potentat Paul Biya puisqu’il s’agit bel et bien de lui, règne d’une main de fer sur les destinées de son pays.
En effet, il préside les conseils des ministres hebdomadaires, nomme et dégomme des militaires et des fonctionnaires selon son humeur du jour, et il lui arrive parfois d’effectuer des visites d’états à Yaoundé !!!
Le dénominateur commun de tous ces pays francophones est que tous ces rois nègres siphonnent à satiété les maigres ressources de leurs pays, répriment violemment leurs opposants et maintiennent leurs peuples au bas de l’échelle de l’indice du développement humain, c’est à dire la pauvreté absolue.
Le dilemme singulier du Cameroun est que la plupart de ses intellectuels que j’ai eu le privilège de côtoyer à travers mes voyages à travers le monde s’accommodent fort bien à ce cas atypique de mode de gouvernance. Même Afrique Média qui pourtant a son siège à Yaoundé, les professeurs Franklin Nyamsi, Banda Kani et autres thuriféraires et chantres du panafricanisme n’évoquent jamais dans leurs envolées quotidiennes la situation politique lamentable du Cameroun. Tous lui accordent une certaine tolérance pour ne pas dire bienveillance. C’est motus et bouche cousue. Allez, Circulez, il n’y a rien à voir !!!!
À mon avis, Paul Biya et Alpha vaurien Condé, représentent les symboles raffinés de la faillite des intellectuels Africains qui, en dépit des formidables ressources humaines et économiques que regorgent leurs pays respectifs, n’ont pas été en mesure de hisser leurs peuples au niveau d’un bien être social acceptable.
Tous deux bardés de diplômes Français (peut être bien faux pour alpha vaurien condé. Je maintiens les minuscules) ont mis une chape de plomb sur les velléités légitimes de leurs peuples à aspirer à un lendemain meilleur. Par leurs gestions politiques et économiques médiocres, opaques, tribales et malsaines, les deux « papy » ont failli à leurs devoirs devant Dieu et les Hommes.
Les brutes Idi Amin, Sékou Toure, Eyadema et autres affreux ont l’excuse d’être de simples autodidactes qui n’avaient aucune notion de la gestion d’un état, encore moins celui de mettre en orbite le processus de lancement d’un pays émergeant. Mais les faux professeurs, docteurs, charlatans et autres vendeurs d’illusions de la trempe de alpha mythomane conde, Sassou Nguesso et Paul Biya doivent rendre des comptes.
Tibou BARRY