»Leur combat n’avait qu’un seul objectif : bâtir une Guinée libre, démocratique et prospère. »
À l’occasion de la Journée internationale des victimes de disparitions forcées, ce 30 août, nous rendons hommage à la bravoure de Sylla FonikéMenguè Oumar, à l’engagement de Billo Hadjass, à l’intrépidité du journaliste Habib Marouane Camara, et à la détermination de Gnanka Simaga. Leur combat n’avait qu’un seul objectif : bâtir une Guinée libre, démocratique et prospère.
Leur disparition forcée illustre tragiquement l’échec total du système judiciaire guinéen. Aux yeux de la majorité des citoyens, la justice n’apparaît plus comme la garante de la loi, mais comme un simple instrument de répression au service de l’exécutif. Cette dérive a profondément érodé la confiance du peuple et mis en lumière les graves failles de l’État de droit.
Pourtant, malgré l’ombre de la terreur et de l’injustice, l’espoir demeure intact : l’espoir de les retrouver vivants et de construire enfin une Guinée où la justice, la liberté et la dignité ne seront plus de vains mots. Tel est le rêve d’un peuple debout, qui continue de se battre pour offrir à ses enfants un avenir meilleur.
Souleymane S. KONATÉ
