Plusieurs sources locales ont confirmé la livraison de matériel de répression à la Gendarmerie nationale. Transporté à l’aéroport international Ahmed Sékou Touré de Gbessia par une série de cargos spéciaux en provenance des Émirats Arabes Unis depuis le 24 septembre 2024. Une partie de ce matériel militaire aurait été vu à l’esplanade du Palais du Peuple et dans la cour du stade Général Lansana Conté de Nongo.
D’autres sources suggèrent que le matériel stocké au Palais du Peuple serait plutôt des équipements rapatriés du Mali, où des contingents guinéens opéraient sous la direction des Nations Unies.
Alors que selon un autre échantillon des sources, ces équipements seraient destinés à gérer d’éventuelles contestations populaires prévues pour la fin décembre 2024, organisées par les forces vives de la Nation. Elles réclament la fin de la transition dirigée par le Général Mamadi Doumbouya.
Des sources rapportent qu’une réunion secrète se serait tenue le 25 septembre au quartier général de l’armée, au Camp Almamy Samory Touré. Cette rencontre aurait réuni des responsables de la Gendarmerie, de l’Armée, de la sécurité nationale et du réseau de renseignements.
Concernant cette réunion au Camp Almamy Samory Touré, certaines sources pensent qu’il s’agissait d’une réunion traditionnelle du CNRD, instituée sous l’ancien chef d’état-major, le Général Sadiba Koulibaly, décédé en juin 2024 dans des conditions encore floues.
Des sources denoncent des tensions internes qui auraient pris forme le 26 septembre entre Mouctar Kaba, Commandant des Forces spéciales, et son adjoint Laye Baba Barry, menant à un affrontement entre les éléments des Forces spéciales assurant la sécurité du Palais Présidentiel Mohamed V.
Par contre d’autres sources affirment que le Palais Présidentiel aurait été attaqué par un commando de 10 hommes armés, liés à M. Célestin Bilivogui, dont le corps a été retrouvé à la morgue de l’hôpital Ignace Deen le 25 septembre.
L’attaque aurait causé 14 morts, dont 4 assaillants et 10 membres des Forces spéciales, rapportent des sources locales. La Présidence, par un communiqué du Général Amara Camara, a nié l’incident, dénonçant des rumeurs semant la panique à Kaloum.
À l’approche de la fin de la transition, la junte, qui a relancé le projet d’exploitation du fer de Simandou, fait face à une forte résistance de la classe politique, notamment de Cellou Dalein Diallo, qui a appelé à la fin de la transition en décembre. Le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a qualifié cet appel d’irresponsable.