Il fait partie des 26 personnalités de l’ancien régime poursuivies avec l’ex président Alpha Condé pour des faits d’atteintes volontaires à la vie humaine, notamment le meurtre, l’assassinat et complicité de meurtre et d’assassinat, des atteintes à la personne, constituées par des disparitions forcées, détention, enlèvement ou tout autre forme de privation de liberté et de complicité. « Mais, pour un commentateur, il cherche à brouiller les pistes. Il a dit ce que les gens du CNRD veulent entendre, c’est-à-dire qu’ils peuvent être des acteurs politiques« .
Sur sa page Facebook, l’ancien député et Président de la Commission communication de la 9 ème législature et ancien ministre de la Communication d’Alpha Condé écrit que ‘’si le CNRD ne dissout pas le FNDC, le FNDC va créer des troubles en Guinée qui risquent même d’aller à la guerre civile. Ils ont même commencé avec le CNRD en les menaçant. C’est le bon moment pour le FNDC de prendre ses responsabilités’’.
Makanera indique que « les responsables du FNDC ont commencé à parler de manifestations », en rappelant que « c’est de la même manière qu’ils ont agi avec le professeur Alpha Condé. Si on veut construire notre pays, il faut défendre des valeurs. On sait tous ceux qui sont animés de haine et d’injustice dans ce pays ». Dans son message, il souligne qu’il est « contre la limitation du nombre de mandats. Je suis contre le fait de dire qu’un militaire ne doit pas être candidat. Pour moi, la démocratie se résume à la volonté du peuple« .
Makanera a réussi son coup
Pour un analyste politique, « Makanera a oublié comment ce FNDC est né. Il y avait les Cellou Dalein, les Sidya Touré, des personnalités comme les Tierno Monénembo, Me Mohamed Traoré etc. Le FNDC ce ne sont pas seulement les Foniké, Koudouno etc… C’est tous ceux qui veulent justice et paix dans ce pays. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Si Doumbouya et son CNRD dissolvent le FNDC, cet organisme va renaître sous une autre appelation. Les activités et actions qu’il a entamées seront poursuivies pareil« .
Poursuivant, cet analyste croit que « Makanera voulait faire parler de lui. Et cette fois encore il a réussit son coup. Tous les médias ont repris son commentaire sans l’analyser. Le FNDC est un label maintenant. Le CNRD n’a aucune légitimité pour l’interdire surtout maintenant au moment il est lui-même décrié à travers le pays ; il est aussi sous pression de la communauté internationale. Makanera les pousse à l’erreur tout comme des mouvement comme le Conseil de défense de la transition. Le CNRD doit comprendre qu’il ne pourra pas se libérer de l’étau de la CEDEAO en ignorant la classe politique et les forces sociales comme le FNDC et le Forum des forces sociales« .