Makanera, l’autre symptôme de la maladie guinéenne
Selon notre prophète bien-aimé (Que la paix d’Allah et le salut soient sur lui) : »Que celui d’entre vous qui voit un mal le change par sa main. S’il ne le peut pas qu’il le dénonce. S’il ne le peut pas qu’il le désapprouve en son cœur car c’est la plus faible expression de la foi. »(rapporté par Mouslim, 49) C’est en ce sens que nous prenons la parole pour dénoncer les propos blasphématoires de monsieur Alhouseny Makanera Kaké. Qu’Allah l’assiste, car blasphémer pour le GNF est sans commentaire.
La mauvaise compréhension et les mauvaises interprétations de la parole de Dieu et du prophète Muhammad (psl) par monsieur Makanera, ne sont aucunement la cause du malheur guinéen, mais son comportement est le symptôme de la maladie guinéenne qui est : la faillite morale au niveau des citoyens et des décideurs et la crise des valeurs, qui expliquent l’état de notre pays depuis plusieurs décennies.
Horoya ou la dignité, est devenue une denrée rare en Guinée 🇬🇳. La culture de l’amoralité couplée à l’avidité et la cupidité vis-à-vis de la chose publique, devient une norme et des Guinéens le font sans gêne. La dignité n’est pas un vain mot, encore moins une hyperbole… c’est une valeur humaine, culturelle et même sociétale qui était la fabrique de nos aïeux, une sorte de marque de fabrique. Hélas, la contrefaçon que monsieur Makanera incarne, devient de plus en plus une production de masse soutenue et entretenue par des dirigeants en manque de foi, d’humanisme et de morale, devenue malheureusement notre Made in Guinée 🇬🇳.
Outre le besoin impérieux de liberté, comme le dit l’autre, « Nous avons, quant à nous, un premier et indispensable besoin, celui de notre Dignité ». La dignité qui nous oblige en tant qu’êtres humains en harmonie avec nous-mêmes et nos valeurs, à observer certains comportements : respect de la parole donnée, intégrité dans les faits et gestes, le courage face à l’injustice et dire la vérité au nom des masses qu’elle plaise ou qu’elle blesse.
Malheureusement, la honteuse marque de fabrique dont se glorifie monsieur Makanera, est celle que les guinéens ont préféré depuis toujours.
Monsieur Makanera quand il était au RPG-arc-en-ciel, racontait les mêmes sottises mais les militants de ce parti, applaudissaient sans se soucier des conséquences de ses actes blasphématoires.
Makanera quand il a rejoint Cellou Dalein Diallo et l’UFDG, il racontait les mêmes bobards et les militants de cette autre formation politique ont continué à acclamer sans penser à l’impact de son attitude.
Et, aujourd’hui, le même Makanera vacille en frivole pour les autorités de la transition, le CNRD et ses soutiens jubilent et l’adoubent en sauveur de leur système oligarque en manque de vision et d’orientation.
En vérité, le virus que monsieur Makanera propage, rend notre société de plus en plus malade moralement, socialement, culturellement et spirituellement.
Si un régime s’appuie sur un tel Makanera pour le défendre, c’est que ce régime n’a rien à défendre et ne sait plus quoi faire pour redorer son image hideuse et déceptive. Ce qui rend Makanera plus sain que ceux qui l’enrôlent pour une cause déjà perdue d’avance.
Vivement le 31 décembre 2024 pour proclamer la fin de la transition comme pour dire que la refondation tant annoncée et vanter dans le vide, n’a existé que de nom et dans la fourberie.
Que Dieu nous préserve de la cécité de la foi et qu’il nous aide à débarrasser la Guinée de tous les démons ! Amine.