Contre La sansure

Mamadi Doumbouya, baron du trafic international de cocaïne en Guinée

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Demandeur d’asile au Pays-Bas sous le label du RPG, celui qui gouverne le pays d’une main de fer et arriva au pouvoir par un parricide, avait sollicité dans ce pays la protection internationale aux fins de persécution pour des raisons politiques.

À Arnhem, le prince du palais Mohamed 5 s’est tissé un solide réseau qui finira par s’élargir à Eindhoven, Maatrix, Amsterdam jusqu’à Bruxelles.

Son parrain, feu Ousmane Kaba, alias Bakala, décédé en Guinée (Lambanyi) des suites d’un malaise et auquel il vouait un respect religieux, était à la tête d’un gang impliqué dans le trafic et la commercialisation de la cocaïne.

Mamadi Doumbouya, et c’est une lapalissade, est désormais persona non grata aux Pays-Bas après s’être rendu coupable de ces actes répréhensibles.

La jet-set autour de lui aujourd’hui, composée de la direction générale du protocole d’Etat à la présidence de la République en passant par la chambre nationale d’agriculture et des principales régies financières comme le fond d’entretien routier (FER) lui sert de levier essentiel pour récompenser cette mafia et consolider son business international.

L’ancien ministre de la ville et de l’aménagement du territoire, Dr Ibrahima Kourouma, et l’ancien Directeur général adjoint du patrimoine bâti public, Mounir Cissé, ont fait les frais de cette mafia érigée en gouvernance d’Etat, le premier étant en prison depuis dix-huit mois et le second ayant vu sa maison se transformer en siège de la maison de la presse sans aucune forme de procédure.

En effet, ceci s’explique par leur refus à l’époque d’octroyer un bras de mer conflictuel à la Camayenne au groupement des forces spéciales qui devait, selon Mamadi Doumbouya, servir de base navale. Ce dispositif naval devait servir en réalité au trafic de transbordement de la cocaïne en haute mer et son acheminement sur la terre sèche.

Arrêté aux Pays-Bas pour être rapatrié vers la Guinée, l’ancien ministre de la sécurité, MADIFING DIANE, aujourd’hui conseiller occulte à la présidence, a pesé de tout son poids auprès de la représentation diplomatique guinéenne au BENELUX pour ne pas que le prince du 05 septembre se retrouve à Conakry.

C’est après ce calvaire hollandais qu’il rejoindra la France et fera connaissance avec Dame Lauriane Doumbouya qui lui facilitera bien des choses pour la suite de son aventure.

Avec Doumbouya, les bandits et trafiquants de drogue de tous les pays ont trouvé un nouveau paradis en Guinée, le nouveau Bogota, devenu propriété exclusive de la pègre. Voila la réalité qu’il faut rappeler aux courtisans et thuriféraires de son système mafieux dont les principaux acteurs sont aujourd’hui recyclés dans les plus hautes sphères de l’administration.

N’est-ce pas totalement ubuesque et rocambolesque que l’homme qui prétend refonder la Guinée et incarner les principes vertueux de transparence et d’intégrité, celui qui instrumentalise la justice pour neutraliser ses adversaires sociaux et politiques, celui-même qui a fait de la moralisation de la vie publique son cheval de bataille, soit en réalité notre Joaquín Guzmán Loera, notre « El Chapo » guinéen ?

Qu’a-t-on bien pu faire au bon Dieu pour mériter ce sinistre et funeste sort ?

Ma prochaine parution portera sur des révélations inédites concernant le circuit de cocaïne depuis l’avènement du CNRD, le réseau de trafic de cocaïne en Guinée et les réalisations immobilières y afférentes.

 

SEKOU KOUNDOUNO


RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC

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