Mamadi Doumbouya a assisté aux investitures de deux présidents élus démocratiquement : Bassirou Diomaye Faye au Sénégal et John Dramani Mahama au Ghana. Ces deux pays, grâce à des élections libres et transparentes, montrent que la démocratie en Afrique n’est pas un rêve, mais une réalité possible.
Mais en Guinée, ce même Doumbouya refuse de suivre cet exemple. Pourquoi applaudir la démocratie chez les autres tout en la bloquant chez soi ? Cette attitude révèle une peur : celle de perdre un pouvoir qu’il n’a jamais obtenu par les urnes. Pourtant, tôt ou tard, la Guinée aura son président élu démocratiquement. Et ce jour-là, Doumbouya sera réduit à constater ce qu’il a tenté d’empêcher : le triomphe du peuple.
Le Sénégal et le Ghana montrent que seul le respect du choix populaire garantit la stabilité et la paix. En Guinée aussi, le peuple réclame sa souveraineté. Mamadi Doumbouya peut encore choisir d’entrer dans l’Histoire comme celui qui a rendu ce pouvoir au peuple. Mais s’il persiste, il finira comme tous les autres chefs accrochés au pouvoir : isolé et oublié.
« Le pied qui marche ne sait pas que le sol qu’il piétine finira par le rattraper. »