Mamadi Doumbouya : le monstre tapi derrière les discours de haine de Sékouba Konaté
Un État qui emprisonne la paix et consacre la haine n’est plus une autorité , c’est un parjure en cavale.
La stratégie est simple : « Tous contre un ». C’est le ressort fasciste classique, employé par les stratèges du caporal Mamadi Doumbouya, relayé par des personnalités publiques en quête de pertinence toxique, pour fracturer la société et fabriquer un ennemi intérieur.
Lorsque Sékouba Konaté s’attaque au Peul et au Forestier, il ne parle pas en électron libre. Il récite un script. Le scribariat de la haine. Un texte ignoble, conçu dans les laboratoires de la kalachcratie putschiste, où l’on s’inspire des méthodes nazies pour attiser la peur, opposer les communautés, déshumaniser l’adversaire, et préparer le terrain à la terreur institutionnalisée. L’ethnisme devient ainsi une arme de destruction psychologique, un carburant électoral, un prétexte à la répression préventive.
Le projet idéologique qui encadre la politique électorale du caporal-président est dangereux. Il transforme l’identité en champ de bataille, la divergence en menace, la voix contestataire en cible. Un tel embrasement pourrait brûler la Guinée jusqu’à l’os.
Mais le peuple, ce grand corps meurtri mais lucide, a commencé à prendre la mesure du danger. Les Guinéens toutes appartenances confondues comprennent désormais que céder à la division revient à se condamner collectivement. Les dernières sorties ethno-militantes de Sékouba Konaté, ce « porte-flingue identitaire » téléguidé par Doumbouya, ont été pulvérisées de critiques sur les réseaux et dans la rue des consciences.
Preuve de la panique du régime : l’arrestation arbitraire de l’activiste Moh, jusque-là proche de ce cercle, simplement pour avoir osé critiquer les dérives ethniques de leur messager attitré. Cette arrestation dit tout. Elle confirme que le pouvoir récompense les pyromanes de la haine et réprime les artisans de paix.
Un régime qui protège les discours qui appellent à l’exclusion, mais fait taire ceux qui prônent la réconciliation, devient un ennemi direct de la nation. Il n’agit plus en arbitre, mais en instigateur. Il ne gouverne plus, il attise. Il ne rassemble pas, il trie les citoyens comme des camps adverses.
Un tel pouvoir n’a plus droit au respect, seulement à la sanction de l’Histoire et demain, à la justice des hommes.
L’heure n’est plus à la compromission. La Guinée ne peut pas survivre dans le ventre d’une idéologie putschiste fondée sur la haine. Les bras valides de la nation qu’ils soient ouvriers, intellectuels, religieux, soldats patriotes, paysans ou exilés doivent se dresser contre ce poison idéologique avant qu’il ne devienne une guerre civile annoncée.
Un pouvoir qui célèbre la haine et emprisonne la paix n’est pas un État : c’est un corps de parjure qui marche vers sa propre cellule.
Et le peuple, lui, ne suivra pas le monstre jusqu’à l’abattoir.
