Contre La sansure

MORY CONDÉ ENVISAGE UNE RÉFORME DE L’OCTROI DE L’AGRÉMENT DES PARTIS POLITIQUES.

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Le nouveau Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation envisage une réforme de l’octroi de l’agrément des partis politiques. La Guinée en compte un peu moins de 200 formations, dont la majorité n’a jamais pris part à une consultations électorale.

C’est suite à l’audience qu’il a accordée Dr Vincent MARTIN, Coordinateur résident du Système des Nations unies en Guinée, venu pour échanger avec lui sur la « résilience et le relèvement socioéconomique suite à la pandémie du Covid-19 qui a touché l’économie mondiale », que le nouveau ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a affirmé que « la plupart des partis politiques sont taillés à la dimension des communautés et régions. Donc, la réforme de l’octroi de l’agrément des partis politiques permettra de réduire cette réalité ethnique qui se transpose sur le paysage politique guinéen« .

Mory Condé a expliqué à Dr. Martin que la Guinée souhaite un accompagnement de l’ONU, en précisant cet « accompagnement se fera sur différents actes stratégiques notamment le processus électoral qui est l’un des volets extrêmement importants (…) Dans le domaine des mouvements associatifs et partis politiques, j’ai exprimé le besoin pour nous d’être accompagnés par des experts techniques des Nations Unies, pour mettre en place un dispositif digital afin de permettre à chaque citoyen réuni en association et en groupement de pouvoir faire des demandes d’agrément depuis leur maison. Cela permet de mettre fin aux rackets« .

Pour un analyste politique, « il faut espérer que ce gouvernement sache qu’il a tout intérêt à avoir un plan de transition détaillé sur une durée d’un an ou, en tout cas, de moins de 18 mois. Et surtout pas de deux ans car, il y a trop de problèmes sociopolitiques et économiques à régler. Le Colonel Doumbouya et ses camarades ne devraient pas se laisser tromper par un entourage préoccupé par ses privilèges et qui cherche une transition minimale de 2 ans, qui ne correspond pas aux souhaits de la communauté internationale« .

Hamidou BAH

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