Non, TIBOU ! L’union Alpha n’est pas une contrainte, c’est le rendez-vous de la vérité et de la réconciliation nationale !
Le mensonge a longtemps voilé la conscience du peuple et brouillé le regard de ses leaders. On s’est souvent demandé pourquoi un président civil pouvait endosser autant d’assassinats inutiles.
Le 5 septembre 2021, le voile est tombé : le coup d’État et ses ténèbres ont livré leur vérité. Nous savons désormais que c’est Mamadi Doumbouya et ses complices de l’appareil ethno-militaire qui orchestraient ces tueries pour ternir le pouvoir d’un homme Alpha Condé qui commençait enfin à se libérer des pièges identitaires.
Celui qui faisait tirer sur l’Axe pour fragiliser la République a trompé à la fois les politiques et le FNDC. Son coup d’État n’a jamais été un acte de démocratie : c’était une opération de camouflage, une ruse de pouvoir. Après une telle mascarade, il est naturel que les acteurs politiques se retrouvent pour tirer les leçons du passé. Ce n’est pas une contrainte : c’est l’heure de la vérité.
Alpha Condé et les jeunes de l’Axe sont, chacun à leur manière, les victimes d’une même manipulation celle d’un homme qui a fait de la division un instrument de règne. L’union symbolique entre Alpha et Cellou n’est pas un calcul ; c’est un sursaut moral, un acte d’intelligence historique, la main tendue vers une véritable réconciliation nationale.
Le paradoxe, c’est que ceux-là mêmes qui prétendent unir les Guinéens refusent aujourd’hui l’essentiel : la paix entre ceux qui représentent plus de la moitié du pays.
S’ils étaient sincères, les putschistes auraient salué cette union plutôt que de la redouter.
Ce qui les dérange, c’est que le peuple, Alpha et Cellou ont compris que l’ennemi n’est pas dans l’ethnie, mais dans les familles dans ces trahisons intimes à l’image de Doumbouya, Gaoual, Bah Oury, Cellou Baldé et de tous ces charognards qui poignardent leur frère dans le dos.
C’est ce réveil qui effraie les imposteurs : la vérité finit toujours par percer la propagande.
