Selon un commentateur, « c’est probablement parce qu’il a soutenu que les intentions obscures de conserver le pouvoir ne marcheront pas« , en ajoutant que « si on compte sur la force pour s’accaparer du pouvoir et vouloir y rester en éliminant un certain nombre de candidats potentiels, c’est la porte ouverte au chaos dans le pays’’ qu’Etienne Soropogui a été arrêté ce matin, après avoir participé à l’émission ‘Mirador’ de FIM FM.
Le leader de Nos valeurs communes, Etienne Soropogui a estimé qu’actuellement en Guinée, « nous avons d’un côté, ceux qui ont pris le pouvoir par la force et de l’autre, les acteurs politiques, pas des moindres, et la société civile, qui ont de meilleures relations avec nos partenaires à l’étranger (…) la junte est dans une situation d’isolement total’’.
Insistant comme d’ailleurs de nombreux acteurs politiques et des forces sociales de Guinée et d’ailleurs qu’une transition a pour ‘’vocation à retourner à l’ordre constitutionnel. Les notions creuses de refondation n’ont aucun sens (…) la vocation première de la junte devrait être de remettre le pouvoir à celui que le peuple aura choisi », il a souligné que « si on fait cela, c’est la meilleure façon de stabiliser le pays« , en avertissant que ‘’la seule alternative à la démocratie, c’est le chaos. Personne n’a envie que notre pays replonge dans le chaos. Il faut rapidement travailler pour sortir de cette situation’’.
À New-York, le Premier ministre Bernard Gomou (qui a traité de guignol le président en exercice de la CEDEAO, Umaru Sissoko Embalo), en compagnie du Ministre des Affaires étrangères a rencontré le Médiateur de la CEDEAO Thomas Boni Yayi, ancien président démocratiquement élu (et réélu) du Bénin. Lui ont-ils présenté les excuses pour les propos désobligeants de certaines autorités guinéennes, qui sont d’ailleurs punis par la Loi guinéenne ? Boni Yayi leur a-t-il rappelé que le compte-à-rebours a déjà commencé ?