Hier 3 octobre, à Ottawa, pour la première fois de l’histoire parlementaire canadienne, un ‘noir’ a été désigné président de l’institution. Presqu’au même moment, à Washington, on assistait à une autre première, la destitution du président républicain de la Chambre américaine des représentants, Kevin McCarthy.
Dans la capitale canadienne, l’ex président du parlement, Anthony Rota, ayant démissionné la semaine dernière à la suite d’une controverse concernant son invitation d’un vétéran ayant combattu pour une unité militaire nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, à l’issue d’un vote à bulletin secret, les députés ont désigné leur homologue Greg Fergus, pour le remplacer. L’élu de Hull-Aylmer en sa qualité de président de la Chambre des communes va superviser les séances et les travaux, en veillant au maintien de l’ordre et du décorum dans l’hémicycle, en assurant une interprétation impartiale de son règlement et en défendant les droits et les privilèges de ses membres.
Mais dans la capitale américaine, à l’initiative de Matt Gaetz, élu de Floride, qui a déposé une motion pour destituer le « speaker » Kevin McCarthy, à qui il reproche principalement d’avoir négocié avec les élus démocrates un budget provisoire pour financer l’administration fédérale, auquel s’opposaient de nombreux conservateurs. Il accuse aussi le ténor républicain d’avoir conclu un «accord secret» avec le président Joe Biden sur une possible enveloppe pour l’Ukraine.
Au Canada, rappelons que la désignation de la journaliste Michaëlle Jean, d’origine haïtienne, par l’ancien premier ministre Libéral, Paul Martin au poste de Gouverneur générale du canada, avait constitué un autre événement de taille. Une nomination qui avait précédé celle de l’élection du Démocrate américain d’origine kenyane, Barack Hussein Obama, au poste de président des États-Unis, première puissance mondiale.
Mamadou S. Fadi DIALLO
avec Xinhua et afp
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