Présidentielle américaine : les électeurs choisissent entre Kamala Harris et Donald Trump
Les électeurs américains se rendent aux urnes mardi pour choisir leur prochain président. Les sondages montrent que la course est serrée entre les candidats Donald Trump et Kamala Harris
Kamala Harris a passé les derniers jours de sa campagne dans l’État pivot du Michigan, où elle a rencontré des électeurs dans un restaurant de gaufres et de poulets à Détroit et s’exprimant dans une église locale, où elle a déclaré que les électeurs de son parti démocrate – traditionnellement associés à la couleur bleue – sont rejoints par des électeurs du parti républicain, qui sont associés à la couleur rouge.
« Je vois une nation déterminée à tourner la page de la haine et de la division et à tracer une nouvelle voie. Partout où je voyage, je rencontre des Américains, des États dits rouges aux États dits bleus, qui sont prêts à infléchir le cours de l’histoire vers la justice », a dit la candidate démocrate.
De son côté, Donald Trump a aussi fait campagne dans le Michigan et en Caroline du Nord, un État en pleine mutation, où il a déclaré à ses partisans qu’il était confiant de gagner le jour de l’élection.
« Parce que nous avons une grande et belle avance. Tout ce que nous avons à faire, Mike, tout ce que nous devons faire, c’est de sortir mardi et de voter, voter, voter », a indiqué l’ancien président qui cherche à retrouver son fauteuil.
M. Trump a dit à ses partisans que leurs adversaires essaient déjà de voler cette élection, selon lui.
« Ils trichent dans les élections, quand vous les confrontez, ils veulent vous mettre en prison. Réfléchissez-y. C’est la chose la plus incroyable que j’ai jamais vue. Mais j’adore ça. Vous savez pourquoi ? Parce que nous avons prouvé quelque chose. Nous avons montré quelque chose. Et nous allons régler cela. Et nous devons gagner cette élection », a-t-il lancé.
Mme Harris estime que cette élection va au-delà de la politique partisane et de ceux qui, selon elle, « cherchent à approfondir les divisions, à semer la haine, à répandre la peur et à provoquer le chaos. »
Et je m’engage à écouter les personnes qui ne sont pas d’accord avec moi, parce que, voyez-vous, je ne crois pas que celles qui sont en désaccord avec moi soient des ennemis. En fait, je leur donnerai une place à la table, parce que c’est ce que font les leaders forts, a promis la vice-présidente.
Image de la UNE: Kamala-Harris-Donald-Trump-par-AFP-BRENDAN-SMIALOWSKIPATRICK-T.-FALLON.jpg