Quels seraient les avantages et les inconvénients d’une éventuelle démission du CNT d’un représentant d’une entité ?
Tout est en train d’être mis en œuvre aujourd’hui par les bidasses au pouvoir en Guinée depuis le 5 septembre 2021 pour provoquer ou contraindre les représentants, notamment des partis politiques les plus significatifs, à la démission au niveau du Conseil national de la transition (CNT). Mais, ils veulent passer par des manœuvres pour que cette décision vienne des entités dont les représentants leur donnent du fil à retordre au CNT.
Démissionner d’une institution où l’avenir du pays se décide ? Ce serait une grosse erreur. La classe politique notamment le RPG Arc-en-ciel, l’UFDG, l’UFR, ne devraient pas se prêter à ce jeu car, ce serait donner libre cours aux autorités au CNT, surtout que l’écrasante majorité des membres de cette institution inféodée au pouvoir est prête à faire le sale boulot du Comité National du Rassemblement pour le Développement. Sans doute, la classe politique a plus à perdre dans la politique de la chaise vide qu’en restant au CNT pour mener la bataille.
Critiquer de l’intérieur est comparable aux manifestations. Il faut combattre ces bidasses sur tous les fronts. Il ne faut leur laisser aucun espace libre, même sur leur propre terrain.
Chacun doit faire correctement son travail pour contraindre ces hommes sans vision, sans foi ni loi à rendre le pouvoir aux politiques.
En deux mots, une éventuelle démission du CNT d’un représentant d’une entité n’a aucun avantage, surtout que, contrairement à la majorité des membres de cet organe, certains conseillers nationaux comme Ahmed Tidiane Sylla, Mamadou Fadia Baldé, Sayon Mara, l’avocat Mohamed Traoré, représentants respectivement l’Union des Forces Républicaines (UFR), l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le RPG Arc-en-ciel et le Barreau de Guinée, agissent pour les intérêts du pays et de ses populations. Quel avantage pourrait-on tirer de la démission de tels braves guerriers au CNT ?
Aucun. Ils doivent plutôt rester dans cette institution pour continuer à marquer positivement leurs désaccords vis-à-vis des textes de lois ou conventions de prêts qui ne partent pas dans l’intérêt supérieur de la Guinée, quitte à Mamadi Doumbouya de les révoquer par décret. Cela est mieux que de jeter l’éponge. Bref, la politique de la chaise vide ne paie pas ; Les formations politiques sont averties.