Retard dans la mise en œuvre des résolutions issues du cadre de dialogue: Bah Oury pointé du doigt
A sa venue au pouvoir, le CNRD avait ouvert un cadre de dialogue inclusif inter-guinéen avec les acteurs socio-politiques et de toutes les autres couches. A l’issue duquel cadre de dialogue, 35 résolutions ont été retenues. Plusieurs mois après, l’exécution de ces résolutions peine à se concrétiser.
Pour la mise en œuvre de ces 35 résolutions, le général Mamadi Doumbouya, a, par décret, mis en place un comité national permanent de suivi de la mise en œuvre des résolutions du cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. C’était exactement en décembre 2022.
Sous la directive du Premier ministre, ce comité a pour mission de coordonner le suivi des résolutions du dialogue inter-guinéen, d’élaborer un plan de travail pour le suivi des actions, d’assurer le suivi régulier de la mise en œuvre des résolutions, d’élaborer des rapports périodiques à l’intention de toutes les parties prenantes.
Mais où en sommes nous dans le suivi de ces recommandations ? L’un des membres du comité de suivi, Togba Donamou a révélé que les 35 résolutions étaient censées être réalisées avant le 31 décembre 2024. Sauf que, à date, tout est freiné depuis un bon moment. Parlant du retard constaté dans le processus, il assure que tout allait bien, avant l’arrivée de Bah Oury à la primature.
‘’Le travail a fonctionné jusqu’à la venue de ce nouveau gouvernement, du nouveau Premier ministre qui était avec nous d’ailleurs au sein de ce cadre de dialogue, qui est l’un des acteurs ayant réclamé la mise en place de ce cadre de dialogue inclusif inter-guinéen. Mais nous avons des difficultés à faire une lecture de sa politique en matière de gestion de ce cadre de dialogue (…) Un mois après sa nomination, nous avons eu une rencontre de prise de contact, puisque le décret indique que le premier ministre est le président de ce comité ; donc, il a voulu faire connaissance, on a échangé sur beaucoup de sujets. Alors, depuis ce jour, il n’y a jamais eu d’autres sessions du comité permanent. Nous, nous demandons jusqu’où la volonté du premier ministre se situe en matière de la promotion de l’expression au pluriel’’, a-t-il fulminé ce jeudi 14 novembre chez nos confrères de Cavi médias, avant de mentionner quelques difficultés que le comité de suivi rencontre dans son travail.