Scandale de corruption dans le secteur du carburant en Guinée |
Sékou Koundouno, Responsable Stratégie et la Planification du FNDC se faisait rare ces derniers temps dans les médias. Il vient de révéler un scandale impliquant le Directeur général de la société nationale des pétroles de Guinée, Amadou Doumbouya, nommé par Mamady Doumbouya.
Ce DG, selon Sékou Koundouno aurait convenu d’un « deal avec la société Sahara Energy Ressource« . Ledit deal se chiffre au montant de « 1 395 000 dollars pour l’acquisition d’une villa à Texas (États-Unis) pour monsieur AMADOU DOUMBOUYA DG de la SONAP« .
Ce leader du FNDC, officiellement dissout, mais qui perturbe le sommeil des dirigeants actuels du pays, précise que : « grâce à la technologie et à l’équipe de Paris, nous avons pu avoir en exclusivité, la vidéo de la première partie de l’enquête de Thomas Dietrich. »
Le ministre Charles Wright et ses collaborateurs vont-ils se pencher sur cette autre affaire de corruption dont sont auteurs des responsables nommés par Colonel Mamadi Doumbouya président de la transition auquel il est prêté l’intention de trouver toutes les voies lui permettant de conserver le pouvoir ?
En tout cas, quelques jours seulement après le drame provoqué par l’explosion du dépôt des hydrocarbures à Coronthie, dans la commune de Kaloum, dans des conditions douteuses, différents milieux sociopolitiques à Conakry s’interrogent sur le sérieux de la CRIEF, qui obéit à la lettre aux instructions du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright.
De l’avis d’un analyste politique, « aujourd’hui, s’il y a une chose qui est certaine, c’est que la situation devient de plus en plus explosive. Tout le monde souffre. Même les Ambassades en poste ici à Conakry ont souligné l’aspect au niveau des communications. N’eut-été de la complaisance de certains d’entre elles, surtout la française, le chronogramme convenu entre la Cedeao et la Guinée aurait été respecté. Espérons que les forces vives sauront faire des propositions concrètes pour ne pas que l’on arrive dans quelques mois, novembre ou décembre 2024, à se résigner à accepter une prolongation de la situation. »
Mamadou Alpha BAH