Sékou Konaté — Le roi des mendiants modernes de la République
Chronique d’un imposteur devenu client du diable
Revivez avec nous le parcours escarboté d’un ancien général devenu marchand d’illusions un homme qui a vendu la République à la criée, trahi tous ses serments et prostitué la dignité de l’uniforme pour quelques liasses d’euros.
Sekouba Konaté, dit “le soldat de la transition”, n’a été qu’un funambule de la trahison. Il a jonglé entre les 50 millions d’euros de Diallo Sarcadjé escroqués sous promesse de “donner le pouvoir à Dalein”, les 20 millions pour lesquels il a tenté d’éliminer Dadis Camara, et les millions de dollars volés et confisqués par Roda Fawaz, avant de finir sous perfusion du putschiste Doumbouya, qui l’entretient et le nourrit comme un vieux fétiche vidé de sa magie.
Un alcoolique vulgaire, sans idéal ni honneur, qui use de son statut obtenu dans le mensonge, la trahison et l’imposture.
C’était l’homme qui, en 2010, prit l’argent de tous les candidats à l’élection présidentielle.
Un braqueur en treillis qui a dévalisé la Banque Centrale au nom de la démocratie, avant d’aller se réfugier à Dubaï, escorté par ses valises de billets.
Aujourd’hui, il lèche les bottes du dictateur qu’il prétendait jadis combattre. Pitoyable.
Avec un sens maladif de la provocation, il ose narguer le peuple en pondant des contre-vérités, chantant un “développement” virtuel dans une Guinée qui tire le diable par la queue.
Il applaudit la gouvernance du putsch, celle-là même qui tue, kidnappe et viole son serment.
Ironie du sort : l’homme qui se targue d’avoir “organisé une élection démocratique” est devenu le griot d’un tyran. Un fusible passe-partout, au service du plus offrant.
Il chante Doumbouya parce que Doumbouya le paye, et il le maudira demain quand la gamelle sera vide.
Sekouba Konaté n’a jamais compris le sens du devoir.
Il croit que parce qu’il a organisé une élection, le pays lui doit tout. Mais il a oublié que le peuple l’a déjà payé, le jour où il a pillé ses comptes.
Un bon citoyen ne mendie pas lareconnaissance : il sert sans calcul.
Mais pour notre “bébé général”, c’est tout le contraire : dès qu’il n’obtient pas ce qu’il veut, il boude, grimace, se roule dans la poussière et vend au plus offrant la dernière miette de son honneur.
Voilà donc le roi des mendiants modernes : un homme sans colonne vertébrale, qui a troqué l’uniforme du soldat contre le costume du bouffon.
Lire la suite… https://www.guineefutur.info/2025/10/14/sekou-konate-le-roi-des-mendiants-modernes-de-la-republique/
