Contre La sansure

SIDYA TOURÉ RAPPELLE QUE LE FNDC POLITIQUE ET L’ANAD ONT PROPOSÉ UNE TRANSITION DE 15 MOIS.

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Contrairement à ce que certains commentateurs croyaient, l’UFR de l’ancien premier Ministre Sidya Touré est entièrement engagée au sein de la Coalition des partis politiques (C.P.P.) mise sur pied le 3 janvier dernier au siège de l’UDG de Mamadou Sylla, tenant lieu également de celui de la CORED, une des coalitions politiques que compte le pays.

À la réunion du C.P.P. d’aujourd’hui, au siège du PADES d’Ousmane Kaba, également Président de la COPED, une autre coalition politique, la présence du président de l’Union des forces républicaine (UFR), a été fortement remarquée par ses déclarations.

Il a notamment indiqué que « la transition continue. Nous avons commencé à avoir nos positions sur cette question depui le dépôt de nos mémos. La coalition à laquelle j’appartiens, FNDC-politique, avec le Premier ministre Lansana Kouyaté et Aliou Bah, nous avons déposé un memo en concertation avec l’ANAD, dans lequel nous avons précisé que notre souhait était que la transition soit de 15 mois et nous avons fait une série de propositions qui sont contenues dans ce memo. Pour le moment, nous sommes toujours sur cette position ».

« Une position commune que nous allons défendre devant la CEDEAO » (S.Touré)

Pour Sidya Touré, « c’était le point de vue de l’ANAD et le FNDC-politique. Nous avons déposé ce memo depuis le 29 septembre 2021. Est-ce que cela va être prorogé ? La discussion que nous souhaitons engager avec le CNRD va nous permettre justement de d’évoquer ces questions ensemble et pourquoi pas avoir une position commune que nous allons défendre devant la CEDEAO, le CNRD et les partis politiques. C’est cela notre objectif ».

Il a informé que lors de la rencontre d’aujourhui, le débat avait « pour objectif de faire la même chose. C’est de déposer un document consensuel au CNRD pour évoquer les questions sur la constitution, le fichier électoral, le code électoral, la durée de la transition ainsi de de suite (…) Donc, c’est ce débat que nous avons eu aujourd’hui. Est-ce que nous allons pouvoir faire ce débat avec 131 partis ? Bon, il y a quelques problèmes à ce niveau, parce que cette structure que nous avons en ce moment n’est qu’informel. Les partis sont parfaitement libres. Le problème du dépôt du mémo nous a prouvé que tout le monde n’avait pas les mêmes positions sur les questions essentielles. Et au moment des élections, nous serons tous des adversaires ».

Abordant l’absence du RPG au C.P.P., il a rappelé qu’à son retour, il a « pris contact avec le RPG, nous allons discuter avec certains membres (…). C’est difficile d’avoir de l’unanimité. Nous sommes des adversaires aux élections, mais nous souhaitons que cela soit le plus large que possible ».

S’exprimant sur les sanctions prises contre le Mali par la CEDEAO, il « pense que ça nous permet de réfléchir à la manière de conduire notre transition, eu égard que nous sommes également membre de la CEDEAO » et souligne qu’il est « temps de le régler pour qu’on puisse avancer ».

Oumou BARRY

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