Sportivement : La Côte d’Ivoire, un pays qui compte désormais
Incontestablement, ces dernières années, la Côte d’Ivoire a fait un grand bond en avant à la fois quantitativement et qualitativement concernant la construction et la rénovation des infrastructures sportives répondant aux normes internationales.
Par Paul Bagnini
Au point qu’on peut affirmer, sans être excessif, qu’à l’initiative du Président de la République, Alassane Ouattara, le pays de Laurent Pokou, de Didier Drogba, de Yaya Touré et de Franck Kessié est aujourd’hui doté de stades de haute volée qui tutoient ceux qu’on n’admirait, jusque-là, que dans les pays émergents ou développés.
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui a eu lieu à Korhogo, San Pedro, Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan a permis aux journalistes, aux anciens footballeurs, aux amoureux de sport et de football (nationaux et étrangers) de se rendre compte des différentes réalisations grandeur nature.
Tous impressionnés, les visiteurs ont succombé à la beauté des 6 stades de la compétition offrant 60 000 places (Ébimpé), 40 000 places (Bouaké) 30 000 places (stade Houphouët-Boigny) et 20 000 places (San Pedro, Yamoussoukro et Korhogo).
Grâce à ces réalisations, la Côte d’Ivoire est entrée dans les annales en tant que 3e pays du continent, après l’Égypte en 2019 et le Cameroun en 2022, à organiser la Can à 24 équipes.
Respectant ainsi le cahier de charges de la Confédération africaine de football (Caf). Car il faut souligner à grands traits que ce nouveau format de la Can à 24 implique un nombre accru d’équipes nationales à répartir sur un nombre plus élevé de sites de la compétition à aménager.
Les somptueux complexes sportifs d’Ébimpé, du Plateau, de Bouaké, de Yamoussoukro, de Korhogo et de San Pedro sont clairement du standard de la Coupe du monde de football. Ils ont propulsé la Côte d’Ivoire dans la cour des grands.
À en juger par la publication de la Caf, le 25 août 2024, qui présente les pays les plus nantis en infrastructures sportives de qualité. On voit clairement la Côte d’Ivoire trôner en 2e position avec le Maroc et l’Égypte qui ont 6 stades homologués chacun, derrière l’Afrique du Sud (11 stades).
Preuve de l’attractivité grandissante dont jouit désormais la Côte d’Ivoire, le choix par plusieurs pays du continent pour recevoir leurs adversaires dans le cadre des compétitions organisées par la Caf et la Fifa.
Après plusieurs matchs disputés au Maroc pour défaut de stade homologué par les instances internationales de football, la Guinée a décidé de s’installer en Côte d’Ivoire. Ce pays voisin a reçu la Tanzanie pour son 2e match des éliminatoires de la Can 2025, le 10 septembre, au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro. Un match malheureusement perdu (1-2).
Le Syli national de Guinée rejoint en Côte d’Ivoire par les Guépards du Bénin, qui y ont déjà joué 3 matchs, dont celui gagné face aux Chevaliers de la Méditerranée de la Libye (2-1) au stade Houphouët-Boigny, dans le cadre des éliminatoires de la Can 2025.
Il n’y a pas que ces pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont attirés par l’hospitalité légendaire du pays des Éléphants, le Burundi a décidé de disputer ses matchs en Côte d’Ivoire.
Ainsi, les Hirondelles joueront la 4e journée contre les Étalons du Burkina Faso, le 10 octobre, au stade olympique d’Ébimpé et la 5e journée, le 15 octobre, contre le Malawi, au stade Houphouët-Boigny. Quelle belle image !