Comment La Guinée A-T-Elle Été Peuplée ? (2 ème Partie)
Face aux pyromanes de Guinée qui veulent manger, se vêtir et se loger en mentant et en falsifiant pour faire plaisir aux égos de leur mentor, j’ai pensé qu’il est temps que quelqu’un assume, en puisant et rendant publique, une petite partie des travaux des historiens de Guinée (je ne nomme personne pour ne pas insulter ceux qui ne le seront pas) et les centaines de diplômés qui ont réalisé des mémoires sur les mouvements migratoires et la mise en place des populations guinéennes, malheureusement, rarement consultés de nos jours.
C’est à tous ces devanciers que je voudrais rendre hommage5 en présentant, sans les dénaturer, leurs travaux non publiés et souvent utilisés par les vendeuses pour emballer du « takoula » et du « malè gato » dans la cour des écoles publiques et privées et à leurs abords ou gardés dans les caves moisies et obscures des bibliothèques publiques du pays.
A) LE PEUPLEMENT DE LA GUINEE
Faire l’historique du peuplement de la République de Guinée est un exercice à la fois simple et complexe. Il est simple, car il est toujours possible de « répéter » les nombreux écrits réalisés sur certaines des populations de ce pays avec le risque de reproduire des vérités connues, parfois reconstruites, souvent parcellaires et forcement tronquées.
L’exercice est complexe, car il existe peu de documentation sur le peuplement de toutes les populations guinéennes et celle qui existe porte sur certains groupes, en particulier (Baga, Soussou, Peul, kissi et Malinké) et est souvent des partis pris ethnologiques. Il est encore très difficile de faire de l’histoire en Afrique car cet exercice, comme le disait Boubacar BARRY (1975 : 12)6, « se heurte à des sérieuses difficultés, car entre légende et histoire, la frontière est souvent indécise ».
C’est avec ces précautions et ces limites que nous aborderons la question du peuplement. C’est dire, autant que possible, nous viserons à être exhaustif tout en évitant les stéréotypes et les clichés faciles d’écriture mais réducteurs de la réalité historique et sociologique. Nous nous abstiendrons de présenter l’organisation sociale, les mœurs et les coutumes des différentes populations qui constituent la mosaïque humaine guinéenne. Cette question est suffisamment importante pour être diluée à l’intérieur du présent article.
S’il est difficile de dire avec une date précise à quelle époque remonte l’arrivée des premières vagues de populations dans les différentes régions du territoire qui est aujourd’hui désigné par le nom de République de Guinée, la plupart des documents disponibles et utilisés par les historiens qui s’intéressent à la question des mouvements migratoires des populations situent le début de l’occupation de ce territoire autour du moyen âge africain (approximativement entre le Vème et le XVIème siècles). En fait, cette période, comme toutes ces périodes éloignées et mal documentées, est arbitraire et correspondrait davantage à la période à partir de laquelle il existerait des documents plus ou moins fiables et utilisables (souvent de sources arabes) dans le cadre des canaux scientifiques.
On sait, cependant, que le dessèchement du Sahara et la chute de l’empire du Ghana (1076) ont eu pour conséquence une très grande mobilité des populations africaines de l’Ouest. Cette mobilité s’est poursuivie, et s’est prolongée avec la naissance et la disparition de tous les empires et Etats de la région (Mali au XIIIème siècle, Songhaï au XVème siècle, Ségou au XVIIème siècle, Foutah Djalon au XVIIIème siècle, Macina au XIXème siècle, etc.) qui se sont succédé sur ce vaste espace qui va du désert à la lisière de la forêt en passant par la savane et les zones montagneuses du Foutah Djalon.
On sait aussi depuis les travaux de l’historien Djibril Tamsir NIANE 7, qui s’est appuyé sur ceux de Maurice DELAFOSSE (1912)8, que :
« Les noirs ne sont pas autochtones, en cela toutes les traditions locales sont unanimes et on connaît la tendance générale en Afrique Occidentale à faire venir les ancêtres de l’Est. » (1960 : 43).
Ce point de vue est aussi celui de la quasi-totalité des spécialistes de la question qui s’accordent à reconnaitre que, pour l’essentiel, les populations de la Guinée sont originaires du Sahel et que ces populations sont arrivées sur le territoire guinéen par vagues successives au cours des siècles. La première conséquence de cette conclusion est simple : nous sommes tous des « étrangers » à part égale dans les pays dans lesquels nous vivons présentement, les premiers comme les derniers arrivés.
Cela dit et pour faciliter la lecture lourde et fastidieuse du présent article, nous allons, pour en aérer la lecture, le découper en de petits morceaux avec des titres que nous espérons significatifs.
I. LES COTIERS DE LA GUINEE (MANDENYI, SOUSSOU, BAGA, NALOU, LANDOUMA, MIKHIFORE)
1. LES MANDENYI
Les Mandenyi seraient les premiers occupants de la zone côtière de la Guinée. Cette affirmation est celle de Zainoul A. SANOUSSI (1969 : 25)9 qui défend dans son Mémoire de Fin d’Etudes Supérieures que : « les traditions et les documents s’accordent pour dire que les 1ers occupants de la zone comprise entre Dubréka, Conakry, Coyah et Forécariah seraient les Mandenyi ».
Les rares historiens qui se sont intéressés à la migration des Mandenyi s’accordent sur deux choses. La première est de considérer qu’ils auraient occupé, selon CONTE, reprenant André ARCIN (1911 : 186)10, « tout le versant Sud-Ouest du Foutah d’où ils furent en partie expulsés à la suite du refoulement général des Baga du Nord vers la mer ». La seconde est de considérer que du Foutah Djalon, les Mandenyi seraient descendus dans la région forestière (entre Faranah et Macenta) avant de migrer vers la côte en traversant le territoire actuel de la Sierra Leone.
C’est probablement pour cette raison que Demba CONTE (1979 : 21)11 a affirmé dans son Mémoire que : « Forécariah a été habité par une population de souche Mandeyi dont le pays d’origine serait aux confins de Macenta et de Guéckédou ».
Ce sont les mêmes propos que l’on retrouve dans les écrits d’André ARCIN (1909 : 14) « les Mandeyi, tout comme les Baga, sont venus du Solina actuel ». Dans tous les cas, en 2022, il y a plus de Mandenyi en Sierra Leone qu’en Guinée. Ce qui atteste, on ne peut plus mieux, leur pérégrination dans la région Ouest africaine.
2. LES SOUSSOU
Ce que l’on désigne en français par le mot Soussou se désignent eux-mêmes Sosoé ou Sosé. Pour faire simple, on dira dans ce texte les « Soussou » pour les désigner. Mahawa BANGOURA (1972)12 relate qu’ils seraient venus du Mali après la victoire de Soundiata KEITA sur Soumangourou KANTE à la suite de la défaite de ce dernier à la bataille de Kirina en 1235. Pour BANGOURA (1972), du Mali, les Soussou auraient emprunté quatre voies :
1) Le 1er groupe aurait passé par Sibi Menien pour trouver asile dans l’actuelle Haute Guinée et au Foutah Djalon avant de rejoindre le littoral guinéen. Il semble que ceux qui ont séjourné au Foutah Djalon se seraient scindés en deux groupes : le premier aurait longé le bassin du Konkouré pour occuper le Kabitaye, le Labaya et le Bramaya et le second aurait longé le cours des scories, se serait emparé du Benna et de Tamisso avec les Mandeyi avant de s’installer dans le Kemalaye, le Kissi-Kissi, le Soumbouya et le Moricanie ;
2) Le 2ème groupe serait parti vers le Sénégal et aurait été assimilé par les Wolofs ;
3) Le 3ème groupe aurait traversé le Sénégal avant de contourner le Foutah Djalon pour rejoindre la côte guinéenne ;
4) Le 4ème groupe aurait longé le fleuve Niger pour aller en Guinée Forestière tout en conservant les noms de famille comme KANDE, BAMBA et SOUMAORO (BANGOURA, 1972 : 14).
Sur ces quatre trajectoires migratoires, l’unique que l’on retrouve dans les écrits de Jean SURET- CANALE13, qui sont antérieurs à ceux de Mahawa BANGOURA, est la troisième route migratoire. En effet, Jean SURET-CANALE (1970) s’appuyant sur la tradition orale du Rio Pongo affirme qu’« il est probable que les soussous soient venus des vallées moyennes du Bafing et de la Gambie vers le littoral, en contournant la région du Foutah par la vallée du Cogon, à une époque très ancienne » (1970 : 47).
Pour Cheick Sidy Mohamed DIALLO (1975)14, les Dialonké et les Soussou auraient migré du Ghana vers 1250. Pour être si affirmatif, il s’appuie non seulement sur ses propres recherches sur le terrain mais aussi sur les travaux antérieurs de Maurice GAUTHIER (1908 : 12)15 qui soutenait que :
« C’est probablement mal accueilli par les Banbaras qui peuplaient le Soudan méridional que les Dialonké durent continuer leur marche vers le Sud jusqu’au Foutah actuel où ils s’établirent »
Ces versions ne sont pas totalement différentes de celles Charles Emmanuel SORRY (1974)16. Sans les faire venir de loin comme les autres, il reconnait toutefois leur mouvement d’Est-Ouest. Pour lui, les Soussou seraient des chasseurs d’éléphants originaires de Funyi et de Sangalan aux abords de la Falémé. A la quête d’éléphants, ils se dirigèrent d’Est vers l’Ouest. Dans cette marche, ils auraient utilisé le trajet relaté par SURET-CANALE (1970), c’est-à-dire en passant par le Cogon avant d’être repoussés par les Badiaranké vers le Sud-ouest. C’est ce groupe qui se serait agrandi en absorbant et en assimilant certains membres des autres groupes qui seraient arrivés plus tard comme les Baga et les Landouma.
Enfin, l’on notera que de nos jours, la plupart de ceux qui l’on désigne par le nom de Soussou occupent surtout le Sud de la région maritime : Conakry, Kindia, Coyah, Forécariah et Dubréka, alors que le Nord est majoritairement peuplé par les autres ethnies du littoral tels les Baga, les Nalou, les Landouma, etc. Après avoir fait ce bref rappel historique sur les Soussou de Guinée dans leur trajectoire migratoire, il reste plusieurs questions sans réponses.
La première question est de savoir si les Dialonké et les Soussou sont un et même peuple ? La seconde question est de savoir si l’empire Soso a été fondé par les Soussou, les Dialonké ou un autre groupe humain ? Cette dernière question pose indirectement celle de l’appartenance ethnique de Soumangourou KANTE, le roi du Soso au groupe ethnique Soussou actuel.
Sur la première question, Cheick Sidy Mohamed DIALLO (1975) ne répond pas directement, mais se contente d’affirmer que si les deux groupes (Sousou et Dialonké) ne sont issus du même peuple, les seconds sont rattachables à l’embranchement du premier nommé à cause de l’identité quasi-totale de leurs deux langues. Pour l’affirmer, il s’appuie sur la tradition orale qu’il rapporte.
Il est vrai qu’en écoutant un Dialonké et un Soussou parler leur langue, on décèle des mots identiques avec quelques différences ou nuances linguistiques. Ces nuances linguistiques ne permettent ni d’infirmer ni de confirmer qu’il s’agit d’un même et unique groupe ethnique. On peut supposer que ces différences pourraient s’expliquer par des migrations différenciées dans le temps et l’espace et par la longue cohabitation avec les Malinké dans le Manding et les Peul au Foutah Djalon. Ces différentes cohabitations auraient eu pour effets des emprunts réciproques.
On pourrait affirmer, à la suite de Jean SURET-CANALE, la « parenté linguistique » entre les deux groupes (Soussou et Dialonké), cependant nous ne soutiendrons pas, vaille que vaille, que les deux groupes constituent un même peuple. Des recherches ponctuelles, intenses et suivies sont nécessaires pour trancher la question sur ce lien parental entre Dialonké et Soussou.
Sur la seconde question, la réponse de Maurice DELAFOSSE (1912) est catégorique. Ce chercheur, affirme, à la suite de IBN KHALDOUM, que les :
« Sossé [ ] ont été longtemps confondu à celui des Soussou, alors que, à mon avis, ces derniers n’ont jamais participé à sa formation ni à sa gloire : c’est tout au moins ce qui résulte d’un examen consciencieux des traditions locales, comme de la lecture attentive de quelques documents écrits » (1912 : 162).
Pour Maurice DELAFOSSE (1912), la constitution du Soso en un empire est le prolongement de l’affaiblissement de l’empire du Ghana par les Almoravides. Sur les lambeaux de l’empire du Ghana et après que la domination berbère eut pris fin en 1090, un Etat vassal du nom du Royaume de KANIAGA put, à son tour, devenir un empire avec comme capitale Soso et comme premier dirigeant des princes Soninké de la dynastie des DIARISO qui venaient de l’intérieur de l’empire du Ghana.
Il semblerait que c’est sous le règne de Banna-Boubou (1100-1120) que des Peul qui appartenaient au clan des So ou Férobhè se seraient métissés avec les dirigeants Soninké du Royaume de KANIAGA :
« C’est ce qui fit donner aux descendants de ces unions le nom de Sossé (descendance des SO) ; plus tard, l’emploi de cette appellation s’étant généralisé, elle fut appliquée à tous les habitants de KANIAGA ou tout au moins à toute la classe dirigeante. C’est également cette circonstance qui fit donner le nom de Soso (village des SO) à la capitale de l’Etat » (Maurice DELAFOSSE (1912 : 164).
Sur la seconde interrogation toujours, il y a peu de chance que Soumangourou KANTE soit Soussou ou Dialonké. Il est fort probable qu’il soit un Malinké. On sait, à travers l’histoire relatée par Maurice DELAFOSSE (1912), que Soumangourou KANTE est le fils d’un usurpateur de pouvoir du nom de Diaara KANTE.
Maurice DELAFOSSE (1912) affirme qu’à la mort de Birama DIARISO (le dernier prince de la dynastie des DIARISO), la lutte pour la succession va opposer les neufs fils issus de deux épouses du défunt roi. C’est cette bataille fratricide qui va conduire les enfants de la seconde épouse à faire appel au plus grand soldat du Royaume du nom de Diaara KANTE. Ce dernier va aider à vaincre les enfants de la première épouse, mais finira par prendre le pouvoir aux mains des enfants de la seconde épouse qui eux-mêmes ne s’entendirent pas après leur victoire. Soumangourou KANTE (1200 environ à 1235) est donc l’héritier de Diaara KANTE et se serait sous son règne que l’empire Soso atteindra son apogée et son déclin.
Au vu de ses éléments et de ce que nous savons de Soumangourou KANTE et du patronyme KANTE hier et aujourd’hui, il est difficile de soutenir que celui-ci ne serait pas Malinké. En effet, comment expliquer qu’on ne trouve nulle part, en dehors du Manding, assez de familles KANTE à l’échelle communautaire ? Pourquoi les KANTE, eux, sont-ils restés si massivement dans le Manding après la défaite militaire de leur roi et la décision de les reléguer au simple statut d’homme de caste au service de la nouvelle dynastie du vainqueur de Kirina ? Peut-on alors supposer que la plupart des KANTE qui seraient restés dans le Manding auraient changé de nom pour se confondre et éviter des représailles ? Peut-on, enfin, croire que ceux qui ont préféré partir ont gardé leur nom de famille par souvenir et/ou par fierté ? Ce sont là des questions d’importance capitale qui, pour leurs réponses, demandent de la volonté, de courage et des moyens appropriés pour mener des recherches pluridisciplinaires, suivies et intenses à plusieurs niveaux dans la sous-région.
D’ici là, on peut se permettre certaines hypothèses qui ouvrent de nouvelles pistes de recherches. On peut, par exemple, légitimement se douter du fait que les descendants de Soumangourou KANTE ne soient pas encore dans les limites de l’ancien empire de son fondateur. Aussi, si les KANTE sont restés dans le Manding, et on sait qu’ils l’ont été pour la majorité d’entre eux, c’est probablement parce que le pouvoir n’appartenait pas à tous les KANTE. Si cette hypothèse est la bonne, on pourrait dire que ceux qui ont émigré après Kirina l’ont fait pour quitter une zone de trouble où la sécurité n’était pas encore rétablie et non parce qu’ils ont perdu un pouvoir qui n’était pas collectif, mais bien individuel.
En plus, les armes (couteaux, flèches, coupe-coupe, sabre, etc.) sont le fait des forgerons et donnent un avantage certain à ceux qui les ont, à ceux qui les fabriquent, mais surtout à ceux qui savent les utiliser à des fins politiques. En tous cas, l’histoire du Soundiata KEITA, tout comme celle du Foutah Djalon, montre très clairement que les armes utilisées lors de la bataille de de Kirina ou de Talansan n’ont été confectionnées ni par les KEITA, ni par les Peul musulmans. Les uns et les autres en ont fait des moyens de conquête et de conservation du pouvoir politique à leurs propres fins, souvent au détriment d’autres dont certains avaient le secret du fer.
Enfin, l’on a toujours pensé, depuis l’empire du Mali, que les KANTE sont des forgerons17, il se pourrait que tous les KANTE d’avant Kirina ne soient pas tous des forgerons de fabrication et d’usage. Soumangourou, tout comme d’autres chefs après lui, aurait eu juste le génie et la force de commander sa fabrication, de contrôler sa circulation et d’administrer son usage dans son empire. Car, la maitrise du fer, disons des armes, a toujours joué un rôle essentiel dans l’accès et l’exercice du pouvoir.
Prof. A. A. Bano BARRY
Ancien Ministre
Lire la première partie : https://guinafnews.org/comment-la-guinee-a-t-elle-ete-peuplee-1ere-partie/
C’est aussi le moment de rendre hommage à des linguistes, des littéraires et des historiens qui ont accepté de lire et de corriger cet article avant sa publication. A eux, nous disons merci.
6 Boubacar BARRY (1975) ; « Monographie historique du Diwal de Koyin, de la mise en place des populations à l’implantation coloniale », DES, IPGAN, Conakry, Guinée. Cet auteur n’est naturellement pas à confondre avec le Professeur Boubacar BARRY de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
7 Djibril Tamsir NIANE (1960) ; « Mise en place des populations de la Haute-Guinée », Recherches Africaines, Conakry. No. 2, avril. 1960. pp. 40-53.
8 Maurice DELAFOSSE (1912) ; « Haut-Sénégal-Niger, Le pays, les peuples, les langues, l’histoire, les civilisations », Emile Larose, Paris, France.
9 Zainoul A. SANUSSI (1969) ; « Civilisations et histoire des Nalou, du 18ème siècle à la conquête coloniale française », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
10 André ARCIN (1911), Histoire de la Guinée française, Editions Challamel, Paris.
11Demba CONTE (1977) ; « Monographie historique du Moria, des origines à l’implantation coloniale française », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
12 Mahawa BANGOURA (1972) ; « Contribution à l’histoire des Sosoe du XVIème au XIXème siècle », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
13 Jean SURET-CANALE (1970) ; « la République de Guinée », éd. sociales, Paris.
14 Cheick Sidi Mohamed DIALLO (1975) ; « Contact de civilisations et brassage culturel dans le Foutah traditionnel », DES, IPTJNK, Kankan, Guinée.
15 M. GAUTHIER (1908) ; « Monographie du cercle de Labé », Dossier N° 6, Archives nationales, Conakry, Guinée. 16Charles Emmanuel SORRY (1974) ; « Monographie historique du Rio pongo du 15ème siècle à la fin du 19ème siècle », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
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