Comment La Guinée A-T-Elle Été Peuplée ? (5 ème et dernière Partie)
Face aux pyromanes de Guinée qui veulent manger, se vêtir et se loger en mentant et en falsifiant pour faire plaisir aux égos de leur mentor, j’ai pensé qu’il est temps que quelqu’un assume, en puisant et rendant publique, une petite partie des travaux des historiens de Guinée (je ne nomme personne pour ne pas insulter ceux qui ne le seront pas) et les centaines de diplômés qui ont réalisé des mémoires sur les mouvements migratoires et la mise en place des populations guinéennes, malheureusement, rarement consultés de nos jours.
Voici la 5 ème et dernière partie du dossier, fruit d’une recherche de Professeur Alpha Amadou Bano BARRY, dernier ministre de l’Éducation du régime déchu le 5 septembre 2021 par les forces spéciales du Colonel Mamadi Doumbouya.
V. LE SUD DE LA GUINEE (KISIA/LOMA/KPELE)
Les Kisia, les Loma et les Kpèlè habitent, très majoritairement, dans la région dite forestière de la Guinée. M’Bala Friki CAMARA (1980 : 9)49 partage l’idée selon laquelle, c’est l’assèchement du Sahara qui aurait poussé les populations qui habitent la région forestière de la Guinée à redescendre vers le Sud. Il ira jusqu’à affirmer que dans cette région (le Sud de l’Afrique de l’Ouest) ne vivait aucune population avant le dessèchement du Sahara.
1. LES KISIA
Aly Gilbert IFFONO (1975) 50 dans son mémoire de Diplôme d’Etudes Supérieures avoue d’abord que le pays d’origine des Kisia reste peu connu. Cet aveu fait, il soulève les différentes hypothèses et en discutent la pertinence et la cohérence. Il prend appui sur deux versions.
La première fait descendre les Kisia de Fa-Magan, un roi vaincu par Soundiata KEITA en 1228 et qui aurait migré avec sa famille et se serait senti sauvé en arrivant à la lisière de la forêt et aurait déclaré en maninkaka « Mbara kissi ». La seconde version affirme que les Kisia sont des migrants qui ont dû se battre avec les mains nues pour vaincre des populations trouvées sur place (entendez la région d’habitation actuelle des Kisia). Les vaincus auraient donné aux vainqueurs le nom de « Kisi-Kisi » : une expression qui désigne ceux qui les auraient refoulés.
Analysant ces deux hypothèses, Aly Gilbert IFFONO (1975) arrive à la conclusion qu’elles souffrent de plusieurs lacunes. Par exemple, Aly Gilbert IFFONO (1975) se demande, avec beaucoup de justesse, comment expliquer que les descendants de Fara-Magan parlent une langue différente de celle de leur origine ? Pour la seconde hypothèse, il constate que celle-ci ne dit pas d’où viennent les Kisia, même si la version dit comment ils se sont installés.
La conclusion à laquelle est parvenue Aly Gilbert IFFONO (1975) est qu’au XIIIème siècle les Kisia étaient déjà dans la région qu’ils occupent actuellement. Cette thèse n’est pas celle de SURET-CANALE (1971 : 173)51 qui affirme de son côté que les Kisia : « Chassés au XVIIème siècle du Sud-Est du Foutah- Djalon par les Dialoké, les Kisia étaient originairement des cultivateurs semi-nomades dont la culture fondamentale était le fonia ».
Quelle que soit la période d’arrivée et d’installation des Kisia dans leur lieu d’habitation actuel, on peut être d’accord avec Aly Gilbert IFFONO (1975) pour dire que le mouvement migratoire des Kisia s’inscrit dans le vaste mouvement migratoire des populations Ouest-africaines consécutif au desséchement du Sahel, à l’invasion et à la destruction de l’empire du Ghana. La particularité de ce mouvement réside dans le fait que les Kisia semblent être avec les Mandeyi et, semble-t-il les Baga, les populations guinéennes qui ont fait la trajectoire Est-Ouest-Sud. C’est-à-dire du Sahel vers le Foutah Djalon avant de redescendre vers le Sud de la Guinée et à la côte pour les Mandenyi et les Baga.
2. LES LOMA
Les Loma se désignent eux-mêmes par le nom de « Lomagi ». Il semble que les Loma seraient les plus anciens établis dans la région forestière. Pourtant, certains des historiens qui ont travaillé sur la mise en place des Loma, comme Facinet BEAVOGUI (1975 : 11) 52, sont catégoriques : « le pays d’habitation actuel (la préfecture de Macenta) n’a pas été le premier où ils auraient habité ». Pour cet auteur, les Loma auraient migré du Nord vers le Sud, de la région de Kérouané et de Beyla vers Macenta. Pour arriver à cette affirmation, Facinet BEAVOGUI (1975) se serait appuyé sur les traditions relatées par les populations et les documents produits par les missionnaires et les explorateurs.
Selon Facinet BEAVOGUI (1975), les Loma auraient été refoulés du triangle de Kérouané, Beyla et Kissidougou par la migration Malinké autour du XIIIème et du XIXème siècle. Cette migration Malinké et la cohabitation avec les Loma aura comme conséquence la création d’un groupe nouveau : Les Toma- Manian qui sont le résultat d’un métissage culturel et biologique entre les deux communautés.
3. LES KPELE
Le mot Kpèlè signifierait le pays. Le pluriel de Kpèlè donnerait Kpèlègha et au singulier Kpèlèmum qui signifierait : Kpèlè pour pays et « mum » pour personne. On peut donc dire que Kpèlèmum serait un terme qui désigne « une personne du pays ». Les Kpèlè disent parler la langue Kpèlèwoo.
Dans le souvenir collectif des Kpèlè relaté par CAMARA (1980 : 22), ils disent être « tombés du ciel entre Böola et Beyla ». Mais puisque nous savons que personne ne tombe du ciel, on peut dire que la région de Beyla serait le souvenir, non encore oublié, de la migration Kpèlè vers les préfectures de N’Zérékoré, de Yomou et du Libéria. La migration Kpèlè vers la zone forestière résulterait du même mouvement qui a poussé celle des Loma : la migration Malinké avant la fondation de l’empire du Mali et plus après sa chute.
4. LES DJÖÖTAMUM, LES KÖLÖGHA ET LES MANOO
Les Djöötamum et les Kölögha sont des populations qui ont presque totalement disparu. Elles ont été absorbées linguistiquement et culturellement par les Kpèlè avec lesquels ils partagent la même langue, à quelques exceptions près, la culture et la zone d’habitation.
Les Djöötamum sont un groupement humain dont la décomposition du nom donnerait, selon Pépé Pierre CAMARA (1970)53, Djöö pour descendant, töö signifierait ancêtre et mum, la personne. Cette combinaison signifierait que les Djöötömum sont les personnes descendantes des ancêtres. Ils parleraient le Djööwötawoo qui serait une variante du Kpèlè. Ils habitaient à l’Est de la préfecture de N’Zérékoré et Jean SURET-CANALE (1971) ; « Afrique Noire, l’ère coloniale, 1900–1945 », Editions sociales, Paris.
Les Kölögha est le pluriel de Kölömum qui, décomposé, donnerait, selon Pépé Pierre CAMARA (1970), pays (Kölön) et personne pour le suffixe mum. Les Kölögha habiteraient dans la même zone que les Djöötamum. Eux aussi ont pratiquement disparus.
Les Manoo sont un groupement humain qui, par décomposition donnerait : manon pour pays et mum pour personne. Manomum serait le pluriel de Manoo. Il semblerait que c’est par déformation que les Manoo sont appelés par le terme de Manon. Ils occuperaient, selon Jerome DELAMOU (1979)54, le Sud et le Sud-Est de la Guinée Forestière et surtout au Libéria où ils seraient plus nombreux qu’en Guinée.
CONCLUSION
Nous sommes au terme du présent article. Pour conclure cette longue et fastidieuse revue de l’occupation, nous allons tenter de répondre aux questions de départ qui ont motivé le présent travail.
La première question était de savoir comment la Guinée a-t-elle été peuplée ? Les lectures faites et les synthèses réalisées permettent de dire que la migration a été la principale source première du peuplement de la Guinée.
Pour l’essentiel, les populations qui peuplent le territoire actuel de la République de Guinée sont des populations migrantes. Elles le sont au même titre que tous les peuples noirs de l’Afrique de l’Ouest. Contrairement à la croyance populaire, ces mouvements migratoires ne sont pas tous linéaires et les populations ne se sont toutes fixées définitivement au même endroit.
Pour l’essentiel, cette grande zone qui va des territoires actuels du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, du Mali, du Burkina, du Niger et une bonne partie du Nord du Nigéria et du Sud de l’Algérie et du Maroc était une zone de circulation d’hommes, d’idées et de marchandises.
D’où venons-nous ? Les travaux de Maurice DELAFOSSE, de Cheick Anta DIOP et de Djibril Tamsir NIANE ont établi, suffisamment, cette route migratoire à partir de l’empire du Ghana. L’assèchement du Sahara suivi des légendaires sécheresses qui s’abattirent sur l’empire du Ghana, les multiples et longues guerres des empereurs, les invasions des Almoravides (Ghana en 1076 et autres conflits de l’époque) essentiellement pour des raisons politiques et économiques et les guerres intestines au sein des entités politiques (empires, royaumes et autres structures politiques) sont parmi les causes de ce vaste mouvement migratoire qui a traversé l’Afrique de l’Ouest du VIIIème au XIXème siècle.
En fait, tous les groupes humains qui peuplent la Guinée proviendraient des éclatements successifs des empires médiévaux et des Etats/Royaumes qui se sont effondrés dans la longue marche de l’histoire des peuples de l’Afrique de l’Ouest. Tous ces groupements humains seraient venus, par vagues successives, parfois distantes de plusieurs siècles, en suivant divers chemins avant de s’installer dans une seule et parfois dans plusieurs régions de la Guinée. Pour l’essentiel, nous venons tous, à des périodes différentes, de cette région du Sahel et/ou du Sahara. Comme moi, chaque guinéen peut retrouver la trajectoire migratoire de sa famille.
Qui en sont les premiers et les derniers occupants ? Difficile de le dire avec exactitude. On peut admettre que parmi les populations qui vivent encore sur le territoire dénommé « République de Guinée », les Mandenyi et les Loma seraient les plus anciennement établis. On pourrait aussi continuer à égrener l’ordre d’arrivée de tous les autres comme pour établir un ordre de préséance. Pourtant, à y regarder de près, ceux qui revendiquent de « l’autochtonie » s’avèrent toujours, peut-être sans le savoir, des allogènes par rapport à d’autres. Peut-être que tout le groupe n’est autochtone, mais la personne qui parle et qui revendique son « autochtonie » devrait regarder son histoire familiale, sa généalogie avant de revendiquer un statut qui n’est peut-être pas le sien.
Et puis, un « autochtone » n’a de droit de préséance que sur le sol qu’il occupe et/ou qu’il exploite. Le reste de la terre appartient à Dieu, si on est croyant ; à l’Etat si l’on est partisan de Thomas HOBBES ; à celui qui la met en valeur si l’on est partisan de John LOCKE et à personne si l’on en croit Jean-Jacques ROUSSEAU.
Certes, nous ne sommes pas venus tous à la même période. Certains sont venus avant les autres, d’autres sont venus après d’autres, d’autres enfin sont venus plus tardivement que la plupart des uns et des autres. Mais nous sommes tous venus en Guinée avant le 2 octobre 1958, la seule date qui permet de distinguer le Guinéen et l’étranger. Car c’est à cette date que la Guinée a cessé d’être « française » pour être « guinéenne ». Et même cette date, la loi permet de devenir « Guinéen » après elle.
Qu’il me soit permis de demander à ceux qui fixent la date de la « Guinéité », d’indiquer la date historique de migration qui intègre et/ou exclut, la date à partir de laquelle un groupe pourrait être moins « Guinéen » que les autres « Guinéens ».
Cette question est d’autant plus importante qu’il semble qu’en 2022, on pouvait penser qu’après « l’ivoirité » en Côte d’Ivoire et ses affres politiques, sociaux et économiques ; l’avènement du « kényan » Barack OBAMA à la présidence des USA, du « hongrois » SARKOSY à la présidence dans le « royaume républicain » de la France, du « catalan » VALLS à la primature du même pays, de la « madrilène » HIDALGO à la mairie de la ville lumière, Paris « Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! »55, on épargnerait à la Guinée la question de la « Guinéité ».
Quel chemin avons-nous emprunté ? Pour l’essentiel, les populations qui habitent le Foutah Djalon, la Basse Guinée et certaines localités de la Guinée Forestière ont toutes transité par les montagnes du Foutah Djalon en empruntant, presque, les mêmes chemins : les contreforts du mont Loura, les collines escarpées entre Dinguiraye et Tougué avant d’aller vers le Centre, l’Ouest ou le Sud.
Celles qui auraient passé par le Centre ont certainement traversé Labé, Pita, Télimélé et/ou Gaoual avant de se rendre au bord de l’Océan Atlantique. En allant vers le Nord-Ouest, elles ont arpenté les montagnes de Guingan et de Termessé avant de fouler le sable de Youkounkoun, de Koundara, de Saréboido, de Koumbia avant de marcher sur les sols « bauxitiques » de Wédoubourou, de Sangarédi et de Boké. Celles qui ont emprunté le chemin de l’Est ont dû souffrir sur le Bowal de Koubia et les vallées escarpées qui coupent le chemin entre Koladhè et Ditinn, les pentes qui bordent Dinguiraye et les collines sur le chemin de la Guinée Forestière.
Qui a fait quoi à qui, comment et dans quelle circonstance ? A cette interrogation, les mouvements migratoires montrent que chaque groupe a repoussé son ou ses prédécesseurs avant de subir le même sort par un nouveau groupe. Ces mouvements migratoires enseignent que la plupart des populations qui vivent actuellement en Guinée ont trouvé d’autres populations qu’elles ont refoulées avant de se faire refouler par une autre vague migratoire : chacune a été accueillie, tolérée et installée par la précédente, a collaboré avant de s’opposer à celle qui l’a précédée, l’a vaincue en attendant de subir le même sort plusieurs siècles plus tard par des nouveaux arrivants.
Les Soussou ont repoussé les Mandenyi. Les Nalou, Baga, Landouma ont été repoussés par les Dialonka vers la côte avant de les rejoindre sous la poussée des Peul convertis à l’Islam. C’est aussi les Dialonka qui auraient refoulé les Kisia vers la Guinée Forestière qui eux-mêmes ont repoussé d’autres pour s’installer.
Les Bambara et les Dialonka ont été repoussés de la Haute Guinée par les Malinké triomphants. En descendant plus au Sud, les Malinké ont aussi repoussé les Loma dans le Kérouané et les Kpèlè dans le Beyla.
Repoussés par les Malinké, les Dialonka ont aussi, sur le chemin, repoussé d’autres peuples qui habitaient le Foutah Djalon avant de subir le même sort avec l’arrivée du Peul islamisé dans la région.
Qu’il me soit permis de rappeler à tous les Guinéens et à tous ceux qui parlent de la Guinée sans la connaître, qu’il n’y a en Guinée que deux groupes linguistiques (deux familles de langues pour parler comme les linguistes) : le groupe mandé qui regroupe le maninka, le sosoxui, le dialonka, le lomagi, le kpèlèwoo etc. et le groupe atlantique qui regroupe le tanda, le pular, le toucouleur, le kisiéi, le baga, le nalou et même d’autres langues de pays voisins comme le ouolof, le sérère, le diola au Sénégal et le balante en Guinée-Bissau.
On peut donc dire qu’au cours de leur histoire, les groupes humains qui constituent la mosaïque humaine de la Guinée se sont mis en place à la suite de nombreux et vastes mouvements migratoires et de conquêtes. Deux modèles d’implantation ont été observés : soit par brassage, métissage et cohabitation de populations d’origines géographiques différentes ; soit par assimilation ou refoulement plus au Discours du Général De Gaulle à la mairie de Paris à la libération de Paris lors de la seconde guerre mondiale.
Sud (Guinée Forestière) ou plus à l’Ouest (sur la côte) des anciens occupants par les nouveaux venus.
Ces mouvements, ces processus de domination, de libération, d’émancipation, d’absorption et de différenciation, sont le propre de l’histoire des peuples, de tous les peuples. Pour s’en convaincre, il ne faut pas aller loin. Il suffit de lire l’œuvre d’Ibn KHALDOUM, de son nom complet Abou Zeid Abdur- Rahman Bin Mohamad Bin Khaldoun al-Hadrami Muqaddima, « Introduction à l’histoire universelle » et le « Livre des considérations sur l’histoire des Arabes, des Persans et des Berbères ».
Dans ces ouvrages, Ibn KHALDOUM dévoile le processus de prise de conscience, de mobilisation, de lutte et de prise de pouvoir et celui du déclin de toutes les dynasties régnantes.
On peut aussi lire l’illustration de ce processus historique dans les deux tomes de Maurice DELAFOSSE sur l’histoire des Empires, Royaumes et Etats dans l’Afrique de l’Ouest. On se rendra compte que tous les peuples qui composent la mosaïque humaine de nos Etats de l’Afrique de l’Ouest ont chacun, à une certaine période, généré des grands hommes et une histoire respectable.
Les Soninké (du VIIIème au XIème siècle dans l’empire du GANA) ; les Almoravides ou Berbère (du XIème au XIIème siècle) ; la dynastie Soninké des Askia (1493-1591); les Mossis (XIème au XXème siècle) avec l’empire GOURMANTOHE, OUAGADOUGOU, YATENGA et FADANGOURMA; la dynastie des NIAKATE, des DIAKHATE, DIAGATE, DIARISO et DOUKOURE (XIème au XIIIème siècle) dans le Royaume de DIARA ; la dynastie des DIAWARA (1270 à 1754) dans le Royaume de DIARA ; les Soninké dans le SOSO ou l’empire du KANIAGA (XIème au XIIIème siècle) et les deux KANTE (Diaara et Soumangourou) ; les Malinké avec l’empire du MALI (XIème au XVIIème siècle) et la dynastie des KEITA ; Koli Tenguella BAH dans le TEKRUR (1555 à 1776) ; Le Foutah Djalon et ses Almamy (XVIIème au XIXème) ; la dynastie des DIALLO (XVème au XIXème siècle) et la dynastie des BARI (1810- 1862) dans l’empire Peul du MASSINA ; les Banmana de SEGOU et du KAARTA (XVIIème au XIXème siècle) ; les Toucouleur au XIXème avec El-haj-Oumar TALL et le Royaume Mandingue de Samory TOURE (XIXème siècle).
Nous venons de terminer un compte rendu de lecture sur la mise en place des populations guinéennes. Nous n’avons que le mérite de la patience et de l’écriture. Les erreurs et les confusions que l’on trouvera sont les nôtres, pas celles des auteurs cités ni de ceux ont accepté de corriger la version de base.
Si des personnes plus avisées que nous trouvent des incohérences, vous voudrez bien apporter les rectifications, car nous avons pris un risque énorme en écrivant dans un domaine qui n’est pas de notre spécialité et qui est très éloigné de notre époque. Etre rectifié participe au processus d’apprentissages.
Pr. Alpha Amadou Bano BARRY
(Ph. D ; Sociologie)
48 Ibrahim Kalil TURE (1973) ; « Monographie historique de la ville de Keruwane : des origines à l’implantation coloniale française », IPGAN, Conakry, Guinée.
49 M’Bala Friki CAMARA (1980) ; « Monographie historique de la Guinée Forestière : des origines à l’implantation coloniale », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
50 Aly Gilbert IFFONO (1975) « Histoire et civilisation du groupement des Kisia, des origines à la colonisation », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
52 Facinet BEAVOGUI (1974) ; « Etudes des structures économiques et sociales de la société traditionnelles Loma », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
53 Pépé Pierre CAMARA (1970) ; « La pénétration coloniale dans la région de N’Zérékoré », DES, IPGAN, Conakry, Guinée dans une partie de la Côte d’Ivoire. De nos jours, ils se confondraient aux Kpèlè, pour ceux qui vivent en Guinée.
54 Jérôme DELAMOU (1979) ; « la monographie historique de la région de N’Zérékoré : de l’implantation coloniale à l’indépendance », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
REFERENCE
Aliou WANN et Bubakar BA (1974) ; « Les relations entre le futa Djalon théocratique et les principaux royaumes de la Basse-côte : des origines à l’implantation coloniale », DES, IPGAN, Conakry, Guinée. Aly Gilbert IFFONO (1975) « Histoire et civilisation du groupement des Kisia, des origines à la colonisation », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
André ARCIN (1911), Histoire de la Guinée française, Editions Challamel, Paris.
André ARCIN (1911), Histoire de la Guinée française, Editions Challamel, Paris.
Boubacar BARRY (1975) ; « Monographie historique du Diwal de Koyin, de la mise en place des populations à l’implantation coloniale », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
Bruce MOUSSER (1999) ; « Qui étaient les Baga ? », Perception européenne, 1793-1821, Paris, France. Charles Emmanuel SORRY (1974) ; « Monographie historique du Rio pongo du 15ème siècle à la fin du 19ème siècle », DES, IPGAN, Conakry, Guinée.
Cheick Sidy Mohamed DIALLO (1975) ; « Contact de civilisations et brassage culturel dans le Fouta traditionnel », DES, IPJNK, Kankan, Guinée.
Chudeau René. Le plateau mandingue. In: Annales de Géographie. 1921, t. 30, n°167. pp. 362-373. Claude Halle (1960), « Notes sur Koly Tenguella, Olivier de Sanderval et les Ruines de Gueme- Sangan », Recherches Africaines, no 1, janvier-mars 1960,