64 ème anniversaire de la Guinée : l’étonnante impréparation d’un rdv pourtant tant annoncé
La Guinée a célèbre ce 02 octobre 2022 , le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance.
Cette célébration qui a eu lieu au palais du peuple, en présence du chef de l’Etat, a plutôt bien débuté.
Une foule modeste de citoyens, a très tôt rallié les lieux pour ne pas se faire conter l’événement. Un événement abondamment annoncé dans les médias, des jours et semaines avant.
Les dispositions sécuritaires prises à cet effet, ont fait qu’on pouvait y remarquer une forte présence des hommes en uniforme, au point d’avoir l’impression que ceux-ci étaient les plus nombreux.
Cette idylle qui présageait une journée de fête bien réussie n’a pas duré longtemps quand le président est apparu.
Il était environ 11h, l’heure prévue dans le programme officiel, pour le début du défilé.
L’homme du 05 septembre qui a voulu apporter une touche particulière à la célébration de la fête, s’est, hélas, fait oublier dans son fauteuil, pendant plus d’une heure, avant que les choses sérieuses ne commencent.
Pire que ça, le Président, à partir de sa position assise dans la tribune, donnait l’impression, pouvait-on le remarquer, de ne pas voir ce pourquoi il est présent.
Sur les images diffusées à la télé, on le voyait osciller la tête. Faisant des grimaces dans son fauteuil. Des gestes qui sont l’expression d’une lassitude et d’un agacement pour la piètre qualité de l’organisation.
Après cette bourde d’un autre âge, le protocole de la présidence ne devrait pas dormir tranquille, accusé d’amateurisme qui aurait imposé à son patron cette attente interminable.
La commission d’organisation, elle aussi, devrait se faire des mourrons, pour l’impréparation de toutes les activités prévues, ainsi que pour la mauvaise disposition des tentes et podium sur l’esplanade.
Bizarrement, tout cela s’est passé en présence des invités venant du Mali, en l’occurrence le célèbre Premier Ministre de ce pays à la tête d’une forte délégation.
L’humiliation était alors grande, la gêne perceptible. Il fallait y mettre fin.
Il était un peu moins de 13 heures, quand le speaker a annoncé que le chef d’Etat et d’autres officiels qui ont orné la tribune devraient se retirer.
Tout naturellement, comme il fallait s’y attendre, la cérémonie prendra fin sans que toutes les activités qui étaient prévues ne soient exécutées.
Incontestablement, ce désagrément, ainsi que les échauffourées qu’il y a eues a Hamdallaye, dans une moindre mesure, font l’ombre à la volonté du chef de l’Etat de conférer à cette journée historique toute sa grandeur.
Il faudrait à cet effet, que les têtes coupables soient indexées, à défaut de les sanctionner, afin que cela serve de leçon.