Contre La sansure

Décision de Mory Condé : Cellou Dalein condamne et qualifie l’acte d’arbitraire

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L’on s’attendait aux commentaires des leaders politiques dont les militants sont toujours aux premières lignes des manifestations du Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC). Cas par exemple de Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, qui a publié sur sa page Facebook ses commentaires. 

Le leader de l’UFDG écrit : « l’arrêté du MATD du 8 août 2022 portant dissolution du FNDC est un coup dur porté à la liberté, la justice, la démocratie et la paix, valeurs auxquelles notre peuple demeure viscéralement attaché. Il l’a d’ailleurs montré à plusieurs reprises en répondant massivement aux mots d’ordre du FNDC qui s’est illustré dans le combat héroïque que mènent les Guinéens depuis si longtemps pour les reconquérir.

Je condamne cet acte arbitraire des autorités qui continuent à privilégier la force au détriment du droit et exprime ma solidarité au FNDC et à ses braves dirigeants. Cette décision incompréhensible ne manquera pas, malheureusement, d’accroître les tensions qui règnent en Guinée et d’éloigner les chances d’un retour au calme et à la sérénité indispensables à l’ouverture d’un dialogue fécond, à la restauration de la confiance et de la paix dans notre pays ».

Aller vers les Chefs d’État de la CEDEAO

Pour un commentateur, « il est temps que les leaders politiques prennent l’initiative du règlement de cette crise vu que les démarches de la CEDEAO n’ont pas l’air d’avancer. Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo ont les capacités d’organiser des missions des forces vives auprès des Chefs d’États de la CEDEAO, pour proposer un plan de sortie de crise, car cette situation actuelle profite davantage au CNRD du Colonel Doumbouya. Pour que les populations restent mobilisées, il faut qu’elles sentent que leurs leaders politiques sont actifs à l’international, notamment dans les pays de la CEDEAO ».

Ajoutant que « des démarches auprès des Présidents Embalo, président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall (Sénégal), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Faure Gnassingbé (Togo), et Mohamed Bazoum (Niger) sont actuellement plus importantes que des rencontres à Paris, Bruxelles et Washington« , il explique qu’en « raison de la subsidiarité, c’est à ce niveau qu’il sera possible de se faire mieux entendre. Et pour aller vers  les chefs d’États de la CEDEAO, il faudrait bien qu’ils aient un chronogramme de 24 mois, depuis l’installation du CNT, le 5 février dernier. Ces chefs sauront ce que les forces vives proposent et viendront examiner cela avec le G5 Guinée (France États-Unis, CEDEAO, Nations-Unies et Union européenne). Le CNRD, qui ne veut pas de dialogue inclusif sera obligé de faire le même exercice. C’est ça que les populations attendent de Cellou Dalein et Sidya Touré« .

 

Khady THIAM Collaboration (I. S. BALDÉ)

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