Comme annoncé, le Colonel-Président Mamady Doumbouya a rencontré de nombreux leaders politiques, des réligieux et des coordinations régionales. L’absence de Cellou Dalein Diallo, en voyage à Dakar, a été notée.
Selon Dr. Ousmane Kaba, Président du PADES et de la Coalition COPED, « c’était une simple présentation de vœux de nouvel an 2022 à l’ensemble de la classe politique, mais aux religieux et sages des quatre régions. Le colonel Mamadi Doumbouya était là, avec son ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le Premier ministre et le ministre secrétaire général de la présidence ».
Dr. Ousmane Kaba, qui a salué la reprise de l’organisation des élections par le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a informé que « les politiciens ont donné les points de vue au titre de différentes coalitions qui étaient présentes. La rencontre s’est très bien passée. Eux-mêmes ont évoqué la question de mise en place du Conseil national de la transition (CNT), mais j’ai comme l’impression qu’on n’a pas encore finalisé le processus ».
Il a souligné la nécessité de « mettre les institutions en place » et insisté sur le fait que tous les acteurs doivent unir leurs forces porces pour la réussite de la transition. A cet effet, il a indiqué : « nous devrions être unis pour éviter ce qui a eu lieu au Mali. Nous devons tirer les leçons de cela. Il faudrait que le CNRD et la classe politique se retrouvent dans une plateforme officielle formelle de discussions pour aboutir à des propositions concrètes (…) Il faudrait que le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD) et la classe politique se retrouvent dans une plateforme officielle formelle de discussions pour aboutir à des propositions concrètes ».
Pour un commentateur, « le CNRD a rencontré aujourd’hui les gens qui devraient siéger dans le Conseil national de la transition. Hier, il a rencontré ceux qui devraient composer un Conseil économique et social de la transition. Alors Colonel Doumbouya et ses camarades du CNRD devraient proposer aux uns et aux autres la mise en place de ces deux organes de la transitions pour l’accompagner dans sa mission. Chaque organe serait composé de 45 membres désignés par chacun des groupes. Dans celui des politiques, qui sera le CNT, il faudrait y intégrer un groupe de 11 juristes pour la rédaction ou la mise à jour de la Constitution et des lois organiques ».
Oumou BARRY (Collaboration I. S. BALDÉ)